L'infini, c'est une vie, une vie qui ne finit jamais, c'est une vie qui s'écoule, une vie d'homme, d'homme puissant. Cette vie, vous la connaissez, vous la connaîtrez, elle est belle, elle s'enfuit mais elle n'est pas finie, c'est la vie d'un homme que vous connaissez, que vous connaîtrez, un homme que vous verrez, quand vous mourrez. Vous le verrez au paradis, assis. Cet homme a une vie, une vie d'infini. Vieillards, rassurez-vous, vous n'êtes que de jeunes hommes, ne vous pressez pas, ne pressez pas la vie, vous le connaîtrez ce mystérieux infini que vous redoutez, vous le verrez ce Dieu, ce troublant infini. |
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Je cherche l'infini mais pourquoi je le cherche du moment qu'il ne finit jamais ? L'infini nombre insaisissable si grand, si grand. Qu'est-ce que l'infini, Peut-être Dieu et ses paraboles, l'invisible, l'introuvable qui connaît le passé, l'avenir, le destin, notre destinée. Un crayon, on l'a dans les mains c'est l'infini et c'est tout on le cherche, on l'a. |
nuages
Les nuages passent lentement remplis de pluie, ils partent dans l'infini où ils arrosent la vie. Ils partent tout lentement, mystérieusement poussés par le vent.
Les gens de l'infini sont contents d'avoir la pluie qui embellit leur vie. L'eau coule dans les cheneaux, tic, tic, elle passe les tuyaux, dévale à vive allure dans les rues, des rues aux égouts, des égouts aux rivières, des rivières aux fleuves, des fleuves à la mer, de la mer à l'infini, ce mystérieux infini pour l'homme, cet homme sorti de la terre, qui cherche en vain et sans cesse les secrets de la nature, de la vie, de la mort.
hypothèse
Une planète, la terre, des herbes, des hommes, de l'eau. Au centre, un gros aimant.
L'homme ne peut s'envoler, il est aimanté. Quand il est jeune, il se tient bien droit. En vieillissant, il s'incline de plus en plus vers la terre, il est de plus en plus aimanté, il se courbe, attiré par un aimant mystérieux et, une fois mort, rentre carrément dans la terre. Il veut se sauver, il est toujours vaincu.
L'homme, cette poussière, retourne dans la terre.
une vie Un
homme à travers les âges, André Ecole de St-Laurent La Conche (42) - Mme Coquard |
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André, le
correspondant de Stéphane, Il pleut, il pleut. Je descends un escalier... Je descends bas, bas, l'escalier ne s'arrête pas. En même temps, il tourne dans le vide et hop, une pente me reçoit... Je roule, je roule, je roule et mollement je tombe dans une matière poisseuse... Je marche dedans, sans pouvoir en décoller, sans avancer. Joëlle Je marche et j'arrive dans une grande salle. Il y pousse des arbres, sans arrêt, sans arrêt. Au premier pas que j'y fais, tout s'envole ! J'entends la voix lointaine du soleil : « viens vers moi, je te protégerai »... Et je monte, je monte, comme un ballon, dans l'air chaud. Là-haut, au lieu d'une boule chaude, j'ai trouvé la terre. Jérôme Il me semble que je suis dans l'immense maison du ciel, et je voudrais en sortir... Et je ne peux le faire. Une voix me crie en écho : « tu ne sortiras pas... tiras pas... tiras pas. » Francis
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