Reprenons par ordre chronologique : CHARLEVILLE Du 4 AU 9 AVRIL : belle, variée, sensible, cette exposition était organisée pour le congrès. Peut-on évaluer le nombre des visiteurs... 2 000 ? ARGENTEUIL Du 6 AU 19 AVRIL : l'Educateur n° 10 de juillet 1970 s'en est fait l'écho. LONS-LE-SAUNIER DU 10 AU 17 MAI : Yolande Henriot conclut son compte rendu : « Nous avons trouvé passionnante cette exposition où parents et éducateurs, s'ils veulent s'en donner la peine, découvrent la poésie que recèle l'âme enfantine et son besoin de la nature vraie ». ST-GILLES-CROIX-DE-VIE Du 4 Au 7 JUIN : au cours de l'exposition, un colloque était prévu sur « L'Art et l'enfant ». Tout le monde s'est intéressé à la progression de Michèle et le débat est devenu passionné à propos des « coulées ». Il s'agit de dessins « spontanés » où l'enfant dirige ou suit... des coulées de peinture sur sa feuille. Est-ce jeu ou expression ? Devons-nous permettre cette recherche, empêcher l'enfant de s'y essayer ? Qui, alors, en aura le « droit » ? Un peintre abstrait se fait l'ardent défenseur de cette liberté. Un professeur remarque le côté « viscéral » de ces créations d'adolescents. Beaucoup de monde, beaucoup de questions. NEVERS Du 6 AU 13 JUIN : installées dans une chapelle médiévale, les oeuvres avaient un cadre grandiose et ont eu un très gros succès. BELLAC Du 25 MAI Au 25 JUIN : c'est M. Roumilhac qui nous en parle : « De nombreuses classes sont venues avec les maîtres. Plusieurs ont demandé à être guidées, ainsi que des parents, des collègues, des inconnus... Deux médecins psychiatres se sont longuement attardés devant les travaux et ont insisté sur le fait que l'expression libre est un moyen privilégié de connaissance pour tous ceux qui sont responsables de l'enfant. » A AVIGNON, DU 15 JUILLET Au 25 : nous donnons plus haut un large compte rendu (page 24). ET, Du 20 JUILLET Au 20 AOUT, DANS UNE VIEILLE MAISON DE VEZELAY, les visiteurs montant à l'abbaye admiraient les céramiques, les peintures et les tapisseries de l'Ecole Moderne. Fêtes des yeux et du coeur, nos expositions nous récompensent de l'énorme préparation qu'elles imposent. Elles ne laissent insensible aucun ami de l'enfant, et nous offrent, franche et pure, sereine ou tourmentée, exubérante souvent, la joie créatrice de nos petits libres de s'exprimer. Que ne puissions-nous ensemble, toutes les visiter ! Jeanne VRILLON |
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