ACTUALITES
NOUS AVONS VU NOUS AVONS LU
Qui pourrait nous relater sa visite à Paris, au Grand-Palais, de l'exposition De Pont6Aven aux Nabis ? Les Nabis frôlant de si près l'expression enfantine ? Non ?
8 000 ANS D'ART EN YOUGOSLAVIE
Extrait du journal « Rose Blanche », C.M.2 Groupe Paul‑Langevin M, Argenteuil (Mme G. Le Chàrlès).
Lundi 22 mars, nous sommes partis de la gare du Val d'Argenteuil à 8 h 25.
Nous sommes arrivés au Grand‑Palais une demi‑heure en avance. Nous avons eu bien le temps de regarder, devant l'entrée, des grandes sculptures en pierre : les « s'stetchak's », qui sont des monuments funéraires du Moyen Age ; quelques élèves en ont pris des croquis.
Après avoir franchi des portes automatiques, nous sommes entrés. Nous avons visité l'exposition qui s'étale sur trois niveaux.
Nous avons admiré de nombreux bijoux préhistoriques et d'autres, datant des grandes invasions, des tableaux, des sculptures, des statues de toutes époques, des parchemins enluminés, des poteries, des verreries, des bois polychromes, des tapisseries, de superbes fresques, des icônes et des mosaïques très fines. Certains objets très fragiles (parchemins, verreries, céramiques), très petits (bagues, boucles d'oreilles, fibules, chars votifs) ou très précieux (calices, coffrets en ivoire sculpté, chasubles brodées d'or et de pierreries, reliquaires) étaient sous vitrines.
Nous avons fini la visite en admirant des sculptures modernes qui peuvent se déformer.
Marie‑Claire C. Nadine M.
1471-1971 DURER
C'est l'occasion pour les revues d'art de présenter Dürer, le peintre, le graveur, le voyageur, l'artiste dont l'influence fut européenne en son temps. Qui pourrait nous le présenter dans une brochure de la Bibliothèque de Travail ? Voir jardin des Arts n°198, et Connaissance des Arts.
Avec jardin des Arts signalons encore les palissades décorées par les enfants de même que les murs et pignons tel celui de l'angle de la rue Quincampoix et de la rue Aubry-le-Boucher peint par F. Morellet.
Voir dans ce numéro : Les machines qui ne servent à rien de Tinguely.
Dans Connaissance des Arts n°231 du mois de mai, signalons, page 96 et suivantes Cubisme en peinture fort bien illustré Philippe Sers y présente Picasso, Boccioni, Duchamp, Tatlin, etc. Une curiosité (?) ou davantage une innovation : L'Espace multiplié, L'Espace conditionné, L'Espace oblique, trois réalisations, à Rome et à Paris qui tentent de changer, non pas la vie, mais son espace, celui où on achète, où on travaille, où on se loge...
Dans Réalités de février 71, un article de Alain Schifres : Enfants : « Les écoles que nous voulons ».
C'est un compte rendu‑bilan provisoire des expériences menées par Jean Boris avec qui nous avons déjà pris contact à notre congrès de Charleville et avec qui nous collaborons (expérience de Ardentes chez Jacqueline Jubard et colloque à la M.J.C. de Cannes). Lisez cet article !
C'est clair ! Il faudrait commencer, chaque début d'année scolaire, chaque fois qu'un nouveau groupe se forme, par construire son local, son école !
L'expérience débloque les élèves, leur donne confiance en eux : leurs textes libres sont plus riches, leurs montages musicaux sortent des sentiers battus. Un climat de créativité s'est instauré...
Au cours de l'expérience dans la classe de perfectionnement d'Ardentes, la maîtresse supprime les activités destinées à améliorer la psychomotricité des enfants. Très nettement, elle perçoit que la structure même du cadre bâti joue cette fonction. En même temps, le langage des élèves apparaît plus riche, plus nuancé. C'est un point extrêmement important : il semble qu'il y ait une relation essentielle entre l'environnement et la psychomotricité d'un part, entre la psychomotricité et le langage d'autre part. Devant les chercheurs s'ouvre un champ immense : dix hypothèses à vérifier, cent observations à conduire, des années de travail.
Jean Boris a créé une association Espace et Vie.
Cette association se fixe deux grands objectifs :
1) Permettre l'épanouissement personnel en agissant sur l' « environnement » ;
2) Transformer l'école pour en faire le médium d'une perception et d'une compréhension de l'univers.
Adresse : 14 bis, rue Nansouty, Paris-14e (Tél. 589.37.20).
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NOS EXPOSITIONS
L'Exposition nationale de la Galerie de la Marine à Nice a été adressée pour sa plus grande partie à Avignon. Dans le Palais des Papes, durant tout cet été 71 se tiendra en effet une grande exposition internationale de dessins d'enfants. Les oeuvres envoyées à Avignon y représenteront officiellement la pédagogie Freinet. Elles seront retournées à leurs propriétaires courant octobre : à moins qu'ils en fassent don à la ville d'Avignon qui désire créer un musée d'art enfantin.
Le groupe pédagogie Freinet de l'Yonne continue le cycle- maintenant régulier de ses expositions. Durant le mois de juin, c'est à Auxerre qu'une exposition s'est tenue.
Durant l'été, c'est à nouveau à Vézelay que le groupe expose du 25 juillet au 25 août.
Nous espérons pouvoir obtenir des nouvelles plus précises...
Les groupes pédagogie Freinet des Yvelines, du Val‑d'Oise et des Hauts-de-Seine, en liaison avec l'atelier d'expression libre Le Carré bleu (qu'anime H. Le Charlès) organisèrent du 20 mai au 11 juin une exposition au Centre Culturel municipal d'Argenteuil.
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NOS TRAVAUX
Le Comité de notre revue s'est réuni à Nice durant les journées d'Etudes. Il s'est réuni encore à Courlay (Charentes‑Maritimes) chez Henriette Chagnon durant les fêtes de Pentecôte.
Voir le bulletin de la Commission Art Enfantin pour davantage de détails...
Le réclamer à votre responsable départemental ou à Cannes.
Une B.T. Botticelli est mise en train par H. Le Charlès.
Cette année dans la série B.T. nous publierons : Matisse ; Klee ; Des oiseaux vus par des artistes ; une étude d'un tableau attribué à Lépicié : Le petit violoniste ; Le vitrail et Des sculptures en vacances.
En septembre, parait aux éditions Fernand Hazan un livre réalisé par un groupe de camarades de l'I.C.E.M. (M. et J. Bertrand, J. Caux, J. Crouzet, M. et S. Pellissier) et destiné aux enfants et aux adolescents : L'Art à grands pas, grand format, en couleurs, un texte bien adapté, mis en vente à 39 F chez votre libraire et aussi à la C.E.L. Nous en reparlerons.
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Le ballet
LA PETITE FILLE QUI CHERCHE LE PRINTEMPS
suite... et fin ?
Après les représentations de Montpellier, de Nice et de Cannes, toute l'activité des danseurs a été mobilisée par le tournage du film réalisé et produit par Philippe Agostini et Odette Joyeux.
Le film - en couleurs - sera projeté à la télévision. Il sera distribué également en tant que court métrage.
Le Cinéma, par ses liaisons réalisées grâce à des oeuvres d'enfants, grâce aux images plus précises, aux séquences plus concises, donne une autre dimension à l'oeuvre et aux interprétations. Une série d'interviews des créateurs, des chorégraphes, des décorateurs, de Rosella Hightower et de M. et J. Bertrand replace le ballet dans son réel contexte de création collective.
Dans ces conditions les représentations prévues, annoncées ou réclamées par Marseille, Toulon, Dijon et Paris et sa banlieue n'ont pu avoir lieu.
D'ailleurs comment déplacer longuement une troupe de 60 personnes ‑ dont la plupart sont des adolescents poursuivant leurs études et préparant leurs examens ; comment assurer le budget d'un tel spectacle ; comment atteindre un large public, sans publicité, sans subventions, sans une action militante soutenue ?
Tout le problème des spectacles de jeunes, pour les jeunes, et leur place dans la vie artistique d'un pays est posé, et comment y trouver une solution ? Nous devons subir les contraintes et la répression de notre société actuelle, les analyser et préparer mieux !
Il se peut que :
- le ballet soit monté à nouveau l'an prochain avec une musique entièrement originale ;
- qu'un autre ballet soit monté dans les mêmes conditions (malheureusement !).
Dans le dernier numéro de notre revue a paru, retranscrite et condensée, une interview entre les adolescentes du C.E.S. de Cognac et leur professeur Michèle Marteau.
Cette interview, entendue in extenso à Nice, sera publiée en disque C.E.L. dès le début de la prochaine année scolaire. Nous l'annoncerons avec davantage de précisions. Mais mentionnons tout de suite l'importance de cet échange qui précise nettement de nombreux problèmes de l'éducation corporelle.
MEB