APRÈS ANALYSE DES RÉSULTATS DE CETTE PREMIÈRE RECHERCHE et contact avec Maurice Carême, nous retenons la technique du dessin tracé à l’encre de Chine et à l’aide de la plume. Le porte-plume ! Voilà bien longtemps que le crayon à bille l’a chassé de la classe ; aussi il me faut solliciter les collègues pour qu’ils fouillent dans leurs réserves. PENDANT UN MOIS, CHAQUE ENFANT VA CHOISIR LES POÈMES QU’IL PRÉFÈRE dans le manuscrit ; créer les graphismes originaux qui les mettront en valeur ; s’affronter à cet outil rebelle, la plume ; une plume qui semble prendre plaisir à laisser une tache indélébile sur le dessin presque achevé. ENFIN, LES DESSINS SONT SOUMIS AU VERDICT DU POÊTE ! Son enthousiasme est la récompense de tous les efforts… et l’encre de Chine continue à garder sa place privilégiée. Mais les enfants, libérés de la contrainte du noir et blanc imposé par le tirage du livre, commencent à rehausser de couleurs, au feutres, leurs nouvelles créations. Un jour, par hasard, UN ENFANT PREND LE VAPORISATEUR ÀBOUCHE QUI ME SERT POUR PULVÉRISER LE FIXATIF SUR LES DESSINS À LA CRAIE. Il vaporise son dessin d’encres COLOREX. Les heureux effets obtenus ouvrent la voie d’une nouvelle technique : L’ENCRE-VAPO. Depuis le mois de mai, les enfants perfectionnent cette technique : ils découvrent les mélanges de couleurs, les nuances ; le hasard d’une feuille de dessin tombée sur le dessin, et c’est l’utilisation des caches qui démarre. |
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