Nous avons reçu
* ACTUALITÉS DES
ARTS PLASTIQUES
• N° 25 de mai-juin
75
• N° 26 de juillet-août
75.
Le n° 25: L'ESPACE
2.
Turner :
peintre anglais 1775-1851. Exposition «Royal Academy
of Arts», Londres, 10 diapositives.
Gaetano Pesce
: peintre italien né en 1939. Exposition
«Le futur est peut-être passé», musée des Arts Décoratifs, Paris 1975, 4 diapositives.
Images du peuple chinois
: Exposition «Les affiches chinoises», musée d'Art Moderne de la Ville de Paris,
5 diapositives.
L'aéroport de Roissy-en-France : 5 diapositives.
Le n° 26: LA PEINTURE
SYMBOLISTE FIN XVIIIE ET LE XIXe SIÈCLE.
Au sommaire : J.-H. Fussli
(le Petit Palais à Paris), Burne-Jones (Tate Gallery
à Londres), Gustave Moreau (Musée G. Moreau à Paris), Odilon Redon (Musée du
Louvre et B.N. à Paris).
Encore 24 diapositives accompagnées comme
à l'ordinaire d'un livret de fiches commentant chaque vue et chaque oeuvre.
Productions de l'O.F.R.A.T.E.M.E..
On s'abonne ±145,00 F1 dans les C.R.D.P. et C.D.D.P.
et à l'O.F.R.A.T.E.M.E., 24, rue d'Ulm, 75230 Paris
Cedex 05.
LE DERNIER DISQUE
DE CHRISTIANE PERRIN
Réalisé en collaboration
avec Mouloudji et Bachir Touré.
II s'agit cette fois-ci, après «L'Enfant
au coeur du monde», poèmes d'enfants de la pédagogie Freinet) de Les fleurs
de l'abricotier, poèmes d'enfants du Vietnam mis en musique par
Christiane Perrin et qu'elle interprète ainsi que Mouloudji
et Bachir Touré.
Édité par les «disques Mouloudji
- distribution Discodis».
Voici ce qu'en disent deux classes qui
ont entendu le disque.
Il y avait la musique du Vietnam
J'ai aimé l'enterrement du ver
de terre.
Là-bas le deuil est blanc.
Les jeunes filles ont le sourire
et cueillent des fleurs, c'est joli.
Depuis longtemps il y a la guerre
et ils parlent des arbres, des fleurs, des animaux, de la lune... c'est de l'espoir.
Ils veulent montrer que la vie
continue, qu'il y a encore !a joie.
Même en étant tristes ils sont
comme nous avec les fleurs, les animaux.
lls voient encore mieux la nature, les animaux, la vie...
que nous.
Leur pays doit être beau.
Ils ne parlent pas tellement de
la guerre, mais dans les chansons on la sent... Il y a toujours un mot qui y
fait penser... ou alors, c'est l'air de la chanson.
Pourquoi le Yankee leur faisait-il
la guerre ?
On voit que les enfants sont malheureux
parce que le papa est au front, ils regrettent sa moustache qui piquait. (Chantal)
Dans certains poèmes cependant on retrouve
la joie de vivre de l'enfance : «La cueillette des fleurs», « Le longanier
de mon école». (Patricia)
Les enfants sont mûris avant l'âge,
ils ont conscience de la présence de l'ennemi et veulent suivre l'exemple de
leurs pères afin de pouvoir vivre: «Oh père, sois tranquille, je sais aussi
combattre le Yankee.» (Carole)
L'enfant se sent responsable de sa
famille et prend un engagement envers elle : ramener la paix, chasser le Yankee.
(Lhad)
Les enfants espèrent dans l'avenir.
Malgré leur malheur, ils essaient d'être heureux et de vivre la vie de chaque
jour. «Il pleut», «Le cocotier». (Chantal)
La vie se déroule normalement pendant
que la guerre fait rage et menace : «Le gong». (Carole)
Dans la chanson «Avant maman», l'enfant
reprend goût à la vie ; du reste le disque est un cheminement. Au départ c'est
la guerre : «Pour mon maître qui est au front» et se termine par un hymne à
la liberté, par la liberté retrouvée : «Oh ! merci
à la Révolution. » (Valérie)
Les enfants ne sont pas comme nous
; ils savent déjà ce qu'ils veulent : la Paix. (Patricia)
Musique, dépaysement oriental, parfois
fond musical guerrier: «Le gong du village », mais beaucoup de mélodies. (Patricia)
* De la Martinique
: MI BEL BAGAIL Poésie
Un recueil illustré (21 x 29,7) réalisé
avec des envois en provenance de différentes classes des collèges et lycées
martiniquais travaillant dans l'esprit de la pédagogie Freinet. Des poèmes en
français, en créole, en anglais, en espagnol... mais toujours le même souffle
de l'expression.
Pour se le procurer - si le tirage est
suffisant (mais le C.D.D.P. doit pouvoir rééditer
!) - on doit écrire à Gérard Bailly-Maître, voie n°
1, route du Stade, 97200 Fort-de-France, puisque c'est lui qui nous a adressé
un exemplaire...
* Du Haut-Rhin
: REGARDS
L'expression, une liberté à
vivre, par l'Institut Départemental
École Moderne (pédagogie Freinet).
Un recueil magnifique qui «présente
des textes et des graphismes envoyés par des classes d'écoles élémentaires,
de collèges et de lycées du département. Mais il y a aussi de très nombreux
éducateurs qui sont présents dans ce recueil par des textes ou des dessins puisés
dans leur production personnelle »
Cette présence mêlée d'expressions
venant d'êtres de 3 à 55 ans (il n'y a pas de retraités je suppose...) coule
admirablement car, comme le fait remarquer M. Buessler, chaque oeuvre est un témoin isolé certes, mais des
«témoins isolés d'un moment, d'une démarche qui, elle, est essentielle».
Numéro spécial des Chantiers pédagogiques
de l'Est au prix de 5,00 F, on doit écrire à Lucien BUESSLER, C.E.S.,
rue Jean-Flory, 68800 Thann.
MEB