GERBE d’adolescents

Comment scier l’ARBRE sans toucher à l’écorce ?

Réalisée par :
-               Fanny
-               Jocelyne
-               Lionel
-               Valérie
3° collège St-Sever
(Calvados)

   
On massacre les hommes pour qu’ils ne crient pas la VÉRITÉ …
Pourquoi tu as peur des adultes ?
Qu’est-ce qu’elle t’a fait la société ?
   

MONSIEUR PIERRE a un idéal
MONSIEUR PIERRE sait ce qu'il fait
MONSIEUR PIERRE a eu sa chance
MONSIEUR PIERRE travaille
MONSIEUR PIERRE est un égoïste mais il ne le sait pas
MONSIEUR PIERRE va à la messe
MONSIEUR PIERRE donne un franc à la quête
MONSIEUR PIERRE part en vacances comme tout le monde en juillet
MONSIEUR PIERRE a une espérance de vie de soixante-neuf ans MONSIEUR PIERRE est un petit bourgeois
MONSIEUR PIERRE a quarante-neuf ans et rêve d'être directeur de l'établissement qui l'emploie
MONSIEUR PIERRE a des opinions politiques ou du moins celles des autres
MONSIEUR PIERRE a peur des communistes
MONSIEUR PIERRE fait ce qu'on lui dit de faire
Pierre est un autre
Pierre lui, n'a pas d'idéal
Pierre est un chômeur
Pierre n'a pas eu de chance
Pierre n'est pas égoïste mais il n'a pas d'argent
Pierre est une victime de la société
Pierre aurait envie d'être heureux
Pierre ne part jamais en vacances
Pierre est un mendiant
Pierre va voler
Pierre va aller en prison
Pierre va se suicider..:
... mais MONSIEUR PIERRE s'en fout complètement.

J.A,
C.E.S: Monteux

   

FRÈRES HUMAINS

Je croyais que je n'avais rien à dire...
Tout n'a-t-il pas été pensé,
cogité, expliqué, exprimé ?
Tout paraît vieux, asphyxié ou sans attrait...
Mais au fond de l'abîme de ma détresse
je n'ai rencontré, dans une multitude,
personne qui ne soit semblable à moi, personne sur qui je pouvais décalquer ma conduite.
II a fallu que j'invente un destin nouveau.
Alors j'ai senti quelque chose d'unique en moi
            tout n'avait pas été dit ;
tout n'est pas donné.
Et comme l'invisible m'est devenu essentiel,
je cherche son rayonnement dans vos yeux.
Je croyais que je ne pourrais rien dire :
l'heure qui fuit, les horaires
dressant leurs barrières matérielles
à mon désir de confronter mon identité à la vôtre,
et à votre présence dont j'ai besoin.
Si l'important est ce que je sens,
il faut bien que je m'arrête un peu,
dans mon activité affolante,
et que je vous retienne un instant afin de pouvoir chercher ensemble
un puits dans le désert...
La fraternité ne serait-elle qu'un mot abstrait?
Où est le sel de la terre ?
Une lumière est-elle faite pour briller ou pour être éteinte ?
            Et ce cri qui jaillit de mon coeur
            l'entendez-vous ?

 

Classe de 2°

L'argent.

On joue avec de l'argent!
On travaille pour de l'argent!
On cherche de l'argent !
On court après l'argent !
On vole de l'argent!
On paie avec de l'argent !
Pourquoi l'argent ? Eh bien !
parce que l'on a besoin d'argent :
            C'est pratique l'argent !

J.C. 3° -                                      Thiberville

   

Je ne veux pas devenir le vieillard 24300 et dire : « Je suis W4 enfant 40264 rue 903 »
Le tombeau 406973 de l’année 2030 femme 2406 prison 40609
Je ne veux pas être monsieur W4 possédant FEMME 2406 et un enfant qui possédera le numéro qu »on lui aura donné. Non, je ne veux pas habiter à l’étage 4069 de la rue 903. Non, je je veux pas mourir sans avoir aimé. Je ne veux pas qu’on m’enferme comme dans une prison.
Je ne veux pas monter l’étage supérieur des adultes, je veux rester l’enfant libre et montrer que j’existe.
Je veux vivre comme un enfant et effacer les larmes du mensonge.
Je ne veux pas qu’on me dise « Fais ceci, fais cela »
                         Qu’on me dise que je suis une machine et demain une proie.
Je ne veux pas tomber dans le piège que l’adulte m’a tendu.
Je ne veux pas avoir l’ombre d’un voleur ni la marche d’un soldat.
Je veux tout simplement être moi-même dans la vie d’aujourd’hui …
Non, je ne veux pas qu’on fasse de moi un chien savant et qu’un jour ma tête ne devienne un champignon atomique. Non, je ne me laisserai pas condamner sans avoir refusé de l’être.
Je ne me laisserai pas détruire comme un vulgaire soldat.
Je ne laisserai pas un général me dire : « Va t’en 77 ». Pourquoi se battre quand on est le plus fort ? Pourquoi faut-il que la vie soit si cruelle pour de l’argent, des simples morceaux de papier ?
Je ne veux ni vivre ni vieillir en chiffres, ni ne mourir.
Je ne veux pas mourir sans avoir pu parler.

HUBERT – 3° A
Collège de St-Sever

   

Le chien de béton hurle dans la nuit
et le vieux bouffe sa soupe irradiée...
« Eh... bé... té l'médor... faut ben viv' avec son temps ! » Partout on le voit c'te cabot, mais qui dit ce chien, dit ce vieux. Bien sûr des fois y'a le poissonnier qui lui donne une sardine pêchée au Koweit, bien sûr y'a la bouchère qui lui donne un jambon... du Japon.
... et l'bon vieux chien qui aime tant son vieux, il ne mange rien... En fait, il aime mieux tout donner au vieux.
« Eh... bé... té l'médor... faut ben viv' avec son temps ! »
Le pauvre vieux aujourd'hui s'en va à la messe, à l'église du patelin d'en face ; faut dire qu'il ne va plus à celle de son village car le ministère du bien-être public ne l'a pas encore solidifiée. On n'y voit pas encore cette belle porte en plomb, ces belles plaques en fibrociment, ces bénitiers en titane... et ce christ de plomb...
« Eh... bé... té l'médor faut ben viv' avec son temps ! »
Le chien de béton aboie de sa voix métallique, et le vieux qui finit d'engloutir sa soupe irradiée lui balance sa savate sur la gueule...
 « Eh... bé... té l'médor, j'vis avec mon temps ! »
« Eh... bé... té l'médor ! »
« Eh... bé... té ! »

LIONEL
Collège St-Sever

   

RÉVOLUTION  RÉVOLUTION

Les ferrures des ponts tremblent ...
Pont hoqueteux
Pont hoqueteux qui s'en va de partout
qui craque de partout
qui craque qui frémit
pont moderne
aux entrecroisements d'acier
dans les lueurs, dans les jets crus
dans les éclairs
qui viennent de devant, d'au-dessus
par-dessous, de partout ..
Et pourtant... c'est la nuit...
Des rouges sanguinolents
des verts de pastille valda qui surgissent
qui s'éteignent
des orange comme l'orange
des orages qui font rage sous, là-dessus...
Les bisons de tôle foncent dans la nuit
Crissant, repartant,
Vrombissant, torturant,
cahotant, s’arrêtant, démarrant,
se télescopant, s'injuriant,
c’est la victoire de la technologie.
Là-dessous
de lourds convois sombres
hurlent dans la nuit
dans leurs entrailles
de fer, de bois
Paris-Bruxelles Bâle- Amsterdam
se pressent aux fenêtres
les animaux, les ballots
de laine, de toile, de cuir
et de sacs postaux


Des hommes veillent
dans ce tintamarre qui les emmène au bout
de la ligne, au bout de la terre
« Dis chéri, Paris est encore loin ?
- Non, tu penses, petite fille
Au jour d’aujourd’hui
C’est la victoire de la technologie. »
La Manurheim dégorge
son troupeau, de manœuvres,
de techniciens, de cadres
et de gratte-papier
-la sirène a hurlé-
les machines se sont tues
celles qui fabriquent la mort
-la mort qui tue-
pistolets mitrailleurs
canons et revolvers
tac-tac-tac et re-tac-
22 long rifle qui 22-22 danger !
-tu parles-
les machines ne se taisent pas
la nouvelle équipe a pris la relève
manœuvres, techniciens, cadres
et bureaucrates
et dans la lumière crue on s’affaire
-  faut bien gagner sa croûte-
et le pistolet va de mains en mains
court de machines en machines
pour tomber produit fini,
luisant, fin prêt emballé
dans un écrin soyeux …
C’est la victoire de la technologie !
   

Faut-il ? Question fatale... fatale réponse... ponce ta vie... et vernis-la !... là dans ton nid... nie pas que t'es con... compagnon de toujours... jour de larme... jour de pluie... puis un regard fou... « fous le camp »... camp de concentration...

« Messieurs et Mesdames ! il ne faut pas déranger notre belle société sinon vous serez pendus avant que le jour se lève »
Monsieur le Président
« Mes chers enfants le premier qui change de place une seule fois notre belle boussole aura cinquante aura cinquante lignes à copier»
Monsieur le professeur
« Le premier qui donne une autre couleur à la vie aura quinze jours de prison. »
Monsieur Couleur
sont tous idiots... sont tous bêtes... bêtise mise à part... part plus belle du gâteau... ton secret... craie qui court vite... vitesse pour arriver... V2... font deux... deux enfants... faons... biches... cerfs... serviles... viles... villes... langueur... langueur...

FANNY, LIONEL
Collège St-Sever

   

L’HOMME

L'homme? n'est qu'une bête habillée
Qui se prend pour le plus fort
Qui se croit le plus grand
Alors qu'il n'est qu'à la fin
De l'arbre généalogique
En s'habillant
L'homme a beaucoup perdu
Son associabilité
Son instinct
Sa méfiance
Sa simplicité
En mettant des chaussures
Il a perdu sa robustesse
En mettant une veste
Il est devenu frileux
En mettant un chapeau
Il est devenu savant
En ayant de l'argent
Il est devenu une bête
Une autre bête
Une bête de somme
Qui produit
Pour bouffer la carotte
Qu’on lui tend
Pour qu’il avance
La bête est devenue homme
En s’habillant …
Et si on le déhabillait ?

ULRIC

ILS ÉTAIENT CENT

Ils étaient cent
À se révolter contre l’injustice.

Maintenant il est seul.

Ils étaient cent
Contre la guerre

Maintenant il est seul.

Ils étaient cent
Qui rêvaient d’une société meilleure,

Maintenant il est seul.

Seul objecteur de conscience,
Seul à lutter
Pour l’aboutissement de leur rêve.

Maintenant il est seul,
Méprisé par les autres.

JEAN-LUC
cl. de seconde

   

Tape, tape, tape petit marteau ouvrier
tu es gentil !
Tape, tape, tape petit marteau ouvrier
tu es rentable …
Dans une rue abandonnée,
il paraît que les gens sont gentils
et il paraît qu’ils font tout ce qu’on leur dit de faire.
Dans une rue abandonnée,
j’ai rencontré une femme,
une femme qui faisait partie du monde ouvrier …
C’est un scandale !
Tape, tape, tape petit marteau
et si tu ne tapes pas
ton brave patron ne sera pas content ;
tape, tape, tape petit marteau
et si toi ouvrier tu es gentil
tu seras bien vu par le patron …
            Il y a des gens qui meurent,
            il y a des gens qui crient,
            et dans ce monde pourri
            les gens se font mal entre eux. POURQUOI ?
Les gens sont cons et dans cette société
il y a souvent des gens malhonnêtes
Vous, vous trouvez cela normal les gens malhonnêtes ?
Tape, tape, tape petit marteau
tape, tape, tape pour que les gens se tapent ;
tape, tape, tape petit marteau
tape, tape pour que le patron rigole …
Tape,tape, tape petit marteau.

FANNY
St-Sever

II était fou
            celui qui inventa l'école.
II était fou
celui qui inventa la guerre.
II était fou
celui qui inventa le travail.
II était fou
celui qui exécuta les cinq Basques en Espagne.
II était fou
            celui qui inventa la torture.
Ils étaient fous...
Vous êtes fous
            car vous voulez
la guerre
            la torture
                        la mort.

CLAUDE, PATRICIA, THIERRY

   

Je ne suis qu'un être
un être comme les autres
qui prend le temps de vivre
qui prendra le temps de mourir
Je ne suis qu'un être
un être comme les autres
qui a peur d'affronter la vie
qui voudrait arracher
la douleur du temps.

CAROLE Ottmarsheim

Il était heureux
            celui qui créa la paix.
Il était heureux
            celui qui arrêta la guerre.
Il était heureux
            celui qui apporta la liberté.
Il était heureux
            celui qui interdit le crime.
Il était heureux
celui qui inventa la beauté.
Il était heureux
            celui qui haït la souffrance.
Ils étaient heureux
et nous sommes heureux
            car nous voulons
             la paix
                        la liberté
                                    la joie.

SYLVIE et ANNIE

   

Et les choses ont-elles changé?
Depuis des siècles, des années, des mois
que des hommes un peu fous sans doute
crient la liberté, la paix
            les choses ont-elles changé?
Depuis des siècles, des années, des mois
le massacre des hommes par eux-mêmes en guerre pour un morceau
            un morceau de quoi ? de terre
de terre de quoi ?
Pour y mettre des hommes
ces hommes, les mêmes apparemment que les pourchassés
et les choses ont-elles changé ?
Depuis des siècles, des années, des mois
que tiraillé poussé le troupeau humain tuant pour l'argent et pour grimper plus haut
monte vers l'asile
les choses ont-elles changé ?

SOPHIE

 

UN ENFANT

Un entant est né et le monde a changé
un entant a grandi et le monde aussi
un enfant a pleuré et le monde a tourné
un enfant a vieilli et le monde aussi
un enfant est mort et le monde s'endort.

MYRIAM

Sur un dessin j'ai vu ce qu'était la vie toute nue
le bien était griffonné et le mal hurlait
j'ai pris une gomme pour effacer ce dernier
plus loin j'ai vu des mômes qui se battaient
et qui se sont arrêtés
j'ai vu un voleur se mettre à donner
j'ai vu une main qui frappait se mettre à caresser
j'ai même vu un chasseur
donner à manger aux oiseaux et aux sangliers
j'ai vu un dessinateur arrivé
redessiner ce que j'avais effacé
j'ai vu les mômes qui se battaient crier et gifler
j'ai vu un voleur qui volait
j'ai vu une main qui frappait
un chasseur qui tuait...
J'ai vu le dessinateur crier
parce que le mal avait été effacé par une main pleine d'amitié.

ISABELLE
Et une équipe de 3°

   

 

ENFANT TU T’ÉGARES …

Enfant tu t’égares et tu te perds dans tes pensées,
            ton passé s’évapore mais il faut que tu penses à
            ton futur.
Tu te perds dans tes mots, qu’ils soient tendres, qu’ils
            soient violents, et peut-être que l’avenir te réserve des
            surprises mais, pour l’instant, vis comme tu l’entends …
            Tu es toi … pas autrement.
Et tu t’égares, tout s’évapore de tes mots, et ton cœur veut continuer
            le chemin, tu as parlé de presque rien mais tu as presque tout dit,
             et ton cœur est vide de mots mais il veut continuer, il veut toujours
             marcher, car il veut voir, il veut espérer la fin du chemin.
Mais tout s’embrouille dans tes mots, tes mots qui sont les miens
            aussi : j’écris ce môme cafardeux et toujours inquiet, et
            toujours, toujours mauvais caractère.
Petit môme que j’abrite dans mon corps, j’écris pour toi, petit qui gueules
             toujours, qui cherche toujours quelque chose et toujours mieux …
            De toujours mieux …
Quelqu’un de toujours mieux …

LIONEL
St-Sever

 

JE NE VEUX PLUS ÊTRE …

Je ne veux plus être le petit enfant qui se fait petit derrière les autres
          je veux être ma personne sans avoir besoin des autres, être seule.
Je ne veux plus vivre ma vie au travers des autres, c’est aujourd’hui,
            aujourd’hui que j’ai pu lire en moi des mots qui m’ont dit que je ne
            pensais pas moi, mais les autres.
J’ai rêvé beaucoup, beaucoup trop, mais ce n’est plus le rêve que je veux,
            c‘est la réalité, la réalité pure.
Quand ce caillou qui pèse lourd sur mon cœur va disparaître, je vais pouvoir         
            crier la liberté.
J’ai voulu souvent crier la vérité.
Je l’ai souvent criée, mais ce n’était pas la liberté dont je rêvais,
            ce n’était pas celle qui soulagerait la douleur que j’ai en moi.
Je veux être seule, je me sentirais dans la solitude.
J’ai choisi d’être seule pour ne plus vivre aux dépens des autres.

VALÉRIE
St-Sever

   
Tout d'un coup...
Tous les hommes qui en ont assez
             se lèvent et ils crient
            ils crient qu'ils en ont assez
            et ils dressent redoutables.
Et tout d'un coup
c'est une immense traînée d'hommes
qui s'écoule sur les routes
Tout d'un coup
tous les hommes exploités
tous ceux qui veulent que ça change
se rendent compte de leur force
de leur force illimitée
qui peut renverser le monde
quand elle se met en marche
Tout d'un coup.
tous ceux qui ne servaient à rien
            ceux qui étaient méprisés
sortent de la méprise et se dressent.
Tout d’un coup
c'est l'heure où tout doit changer c'est l'heure X l'heure H
qui sonnera le jour J le glas du capitalisme.
Tout d'un coup
tous ceux qui travaillaient
aux usines
s'arrêtent de travailler
et rien ne tourne plus
car ils étaient indispensables.
 

Tout d'un coup
tous ceux qui végétaient
 misérablement
dans leur ordure
se mettent à vivre
à vivre tout d'un coup
parce qu'ils en ont assez.
Tout d'un coup
tous ceux qui pourrissaient
dans les prisons
se mettent à briser
les barreaux de l'injustice
les barreaux du capitalisme
et ils jaillissent triomphants
dans une nuée d'immondices
Tout d'un coup tous les hommes respirent enfin
la liberté de VIVRE
et de crier qu'ils en ont
            ASSEZ.
Tout d'un coup
tout se met à changer
 parce que les hommes
se dressent devant la liberté
et qu'ils crient
            qu'ils crient
            QU'ILS CRIENT...

PASCALE
Avignon

   
 

Quand nous avons voulu prendre le train
            on nous a fait une réduction.
Quand nous avons voulu marcher seuls dans les endroits paisibles
             on nous a ramassés comme des châtaignes dans un petit
                        camion bleu-noir.

FRANCOIS
St-Sever

 

   
   

J’AI QINZE ANS ET JE NE VEUX PAS MOURIR

Dans ce monde plein de pollution
où tout court vers le néant
Et où quelques exceptions
renient leur gouvernement,
j’ai quinze ans et je ne veux pas mourir.
Il y en a qui luttent pour leur liberté
mais sans savoir pourquoi on les condamne.
S’il y en a un qui dit la vérité sans jugement on les condamne.
J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir.
Nombreux sont les contestataires qui veulent s’exprimer librement
Mais comme les hommes ne sont pas solidaires,
On les enferme comme des délinquants.
J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir.

F. 3° M
Thiberville

« Ils se sont trompés
             et l’on châtie
           pour une histoire
DE LIBERTÉ »

ROSE-MARIE  4° II
CEG Cadenet

 

Télécharger ce texte en RTF

Retour au sommaire