CARAMENTRAN Bonhomme-hiver
Classe de Jacqueline Tamisier (C.P.)
Cadenet (Vaucluse)

L'idée est lancée.

«Si on faisait un Caramentran Bonhomme-Hiver, on le promènerait dans les rues de Cadenet et on le brûlerait comme celui des grands le jour de carnaval. »

Fabriquons-le
ce Bonhomme-Hiver.

A le fabriquer,
ce bonhomme finit par nous perturber.

Qu'est-ce que les enfants ressentiront quand il faudra brûler l'énorme pantin qu'ils fabriquent avec amour ?

Une maman d'élève, écrivain de métier, Anne-Marie CHAPONTON, écrit alors le texte du «Caramentran Bonhomme-Hiver» (pour exorciser !). Le conte se veut optimiste dans sa conclusion : oui, on brûle Caramentran mais les étincelles jaillies du feu donneront naissance aux fleurs d'amandier, fleurs de printemps.

   

C'est alors que Bonhomme-Hiver se met à vivre dans la classe.

Une collègue de l'école s'est prêtée au jeu de la vie : grâce à sa malice on a trouvé une peau de banane près de son fauteuil.

Il lit...

Puis la classe des grands de l'école maternelle nous rend visite :

On présente la chanson inventée pour lui... On danse...

On récite des poèmes...

Le jour du défilé est là.

Bonhomme-Hiver est installé sur une petite remorque décorée, il attend l'heure du défilé. Enfants, mères, institutrices déguisées accompagnent Bonhomme-Hiver dans les rues de Cadenet.

   
 
   

«Adieu, bonhomme-hiver adieu caramantran

et les étincelles qui s'envolent dans le vent

sont comme les fleurs d'amandier

qui naîtront bientôt avec le printemps.»

Les enfants sont partis à la recherche du printemps, ils ont guetté la floraison des amandiers, elles est venue très vite, ils ont dessiné avec le même amour que celui qui les avait pris pour fabriquer Caramentran.

Le pari était gagné, la vie continuait.

 

Télécharger ce texte en RTF

Retour au sommaire