Et pourtant, quand on ose parfaire l'oeuvre, quand les
lignes se recoupent, s'entrouvrent et s'élargissent, l'imagination peut
se donner libre cours. C'est alors le jeu du contraste,
en noir
sur blanc que nuancent seulement les formes graphiques, plus ou moins
larges,
plus ou
moins serrées ou fignolées.
Le crayon apporte, sans doute, encore plus de possibilités.
Au contraste, il ajoute
les demi-teintes.
Suivant l'angle selon lequel on le pose, la pression que l'on exerce,
les gris
sont ombres
ou clartés, les lignes s'affinent, les courbes deviennent volutes ou ventres.
Pour peu que la gomme vienne adoucir ou blanchir la grisaille
et voilà que tout s'éclaire,
les lignes
disparaissent, des jeux de lumière naissent les formes les plus douces,
expression
de la plus
subtile sensibilité.
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