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Inexistence
Je suis là,
Ici,
Nulle part,
Partout
Je suis inexistante
Je suis,
Je ne suis pas,
Je n'existe pas
Et pourtant je suis là
Sans être là.
Je suis arrivant
Je suis un être,
Mais je suis mort
Pour être un homme.
Pourquoi me regarderait-on ?
Pourquoi s'intéresserait-on à moi
?
Je suis une fourni
Dans une fourmilière
Je ne suis pas là
Ni ici
Je suis là-bas
Loin...
Dans l'imagination
Dans l'inexistence...
Pascale
(5e)
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On est seule
quand on est jeune...
Seule toujours
seule,
c'est vrai
tu étais seule.
Tu ne peux compter que sur toi-même...
Tu ne trouveras pas un autre coeur
pour te comprendre jusqu'au fond de tes pensées
pour te
parler comme tu aimes
pour t'admirer
pour t'emporter
loin, loin,
loin...
car tu es
encore très jeune...
Un jour tu crois avoir trouvé un
sol dur, mais bientôt il part, et il te laisse...
Tu penses qu'un de tes beaux rêves
va se réaliser grâce à ton ami,
mais lui
non plus il ne veut pas être seul...
Il y en a qui viennent vers toi,
d'autres qui partent et toi tu es là, à attendre que l'oiseau rare vienne
mais il
ne vient pas... pas... pas...
Un ami ça a été toujours un ami
mais pas plus car il arrive qu'un jour il ne te comprenne plus qu'il te
trahisse et que tu perdes sa confiance...
Un ami c'est comme le plaisir
que tu as
quand le vent te caresse le visage...
ça vient,
et puis, d'un seul coup sans savoir, ça repart ailleurs...
Ton coeur charmant que tu attends
tant, ton oiseau rare, celui qui se liera vraiment à toi...
I1 viendra, il viendra, tu verras,
mais il faut avoir l'espoir...
A partir de ce jour, si tu as vraiment
rencontré l'oiseau mystérieux, tu sauras, tu comprendras et surtout, tu
verras que ton âme sera plus légère car tu auras trouvé une aide, tu auras
trouvé un coeur qui aura bien voulu vivre tes malheurs, tes bonheurs avec
toi,
sans te
quitter...
Oui c'est vrai, on est seule Quand
on est jeune...
Magali (5°)
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Le clair
de lune
Sur la mer
immense
on sent
quelque chose qui est là depuis longtemps.
Une lueur blanche.
Pourtant, ce n'est ni la nuit, ni
le jour, aucune étoile ne parsème le ciel.
Que c'est étrange !
Pourtant, l'espace n'est ni noir,
ni clair
Je ne vois que cette lueur blanche.
La mer frémit, s'ouvre un moment
elle nage,
se disperse tourbillonne,
retombe
et verse
et la lune
monte lentement
Nicole (4°B)
La mer...
La mer est
là, immobile.
Une légère brise la caresse.
Le soleil la fait s'illuminer d'or.
Tout est si calme que l'on peut
entendre le silence.
L'air léger du soir me rafraîchit
les joues.
Le sable de la plage est si doux,
si fin, qu'on pourrait y faire mille culbutes.
Lentement le soleil disparaît et
la richesse de la mer s'éteint.
Tout doucement le soleil se mène
à la mer.
Il ne reste là, devant moi,
Qu'une couleur sombre que le ciel
et la mer ont unie.
Carine
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Enfant de
Bohème
Oh toi enfant,
famille de bohémiens
tu parcours
au jour le jour tant de chemins !
Tu marches pieds nus, les cheveux
ébouriffés,
tu es heureux
tant tu es émerveillé,
émerveillé
parce que tu sais parler aux étoiles
et qu'à
tout moment tu peux tirer les voiles.
Tu as la liberté, enfant, et tu
l'apprécies
car tu la
laisses entendre dans chaque cri.
De tes grands yeux noirs tu exprimes
la foi
tu as les
mains sales mais quelle joie !
L'école, c'est quoi ? La vie tu
l'apprends toi-même
et tu ne
la joues pas comme dans une scène.
Pour toi, elle est pure, naturelle,
faite par toi,
Sur la terre et dans le monde tu es toi-même ton roi
Et rien n’est plus beau qu’un enfant qui sourit
Car il sait apprécier lui-même sa propre vie.
Béatrice (2e
E.T.C.)
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Quand je
…
A l'aurore,
à midi, au crépuscule, à toutes heures,
quand le
soleil se lève ou s'assombrit,
À toute heure, quand un oiseau s'envole
du pays plat
À l’état montagneux, du petit à
l'extrême ;
Je crée …
Mais le coucher du soleil viendra
sur mes jambes,
mes jambes
ne porteront plus la création.
Alors je vivrai avec mon buste.
Quand le soir affaiblira mon buste,
alors je créerai avec mes mains.
Quand la nuit commencera sur mes
mains, mes mains ne s'animeront plus.
Alors je construirai avec mon visage.
Quand les jours déclineront sur
mon visage
mon visage
se ridera
Alors ma création se construira,
vivra dans mon âme.
Quand la mort défilera sur mon corps,
je m'éloignerai
dans un
nuage en vous laissant le souvenir d'un homme qui a su vivre.
Patrick
(3e A)
Ne cherche
pas
Ne cherche
plus l'enfance ombragée, laisse rêver
ton coeur
sur les marches du temps
va librement
sans jamais te retourner
prends la
vie dans tes bras et cherche en l'embrassant à repousser
les frontières
du possible
mais laisse
aussi les jours fleurir à tes cotés car tout viendra à toi
bien assez
tôt et le temps t'entraîne trop vite.
Laure (3e)
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Vivre sans
toi
Tu sais mieux
que personne habiter mon silence
et tu sais
mieux que moi-même,
me faire
perdre confiance,
en me laissant
quand même l'infinie espérance
et moi toujours
je m'abandonne à ton indifférence
et je crois
au-delà, un ciel de brouillard, je ne veux plus rien
apercevoir
je laisse
aller mon imagination loin de la raison.
Je ne veux maintenant plus t'écouter,
je veux
prendre le fleuve à contre-courant,
et le soleil
à contre-rayons,
je ne veux
vivre que dans le présent
avec moi
comme le plus sincère des Amours.
Pascal
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