Brochures d’Education Nouvelle Populaire n°13 Décembre 1938

Y. et A. Pagès

DISQUES

ET

PHONOS

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Danses savoyardes (Disque C.E.L. 303)
Exécutées à Saint-Vincent-de-Tyvone, Landes (arènes), par les écoles de garçons et de filles
de Capbreton au cours d'une fête scolaire cantonale (1938)

Après l’imprimerie à l'École,
le Fichier Scolaire Coopératif, la Bibliothèque de Travail,

le Disque à I’Ecole

Ce n'est pas par hasard, et par simple amour de la nouveauté que la Coopérative de l'Enseignement Laïc et le groupe de l'Imprimerie à l'Ecole ont pris la tête du mouvement pédagogique en faveur du Disque d'Enseignement.

Avant nos réalisations, on prônait bien parfois, dans les Congrès d'éducation nouvelle ou même dans des circulaires officielles, l'enseignement vivant, la pédagogie active, l'éducation par la joie, des livres, des revues apportaient généreusement aux instituteurs conseils et exhortations. Mais, pratiquement, nous n'avions que des appuis théoriques et verbaux pour nous aider dans notre oeuvre de libération et de vie.

L'instituteur qui, sensible à des exhortations, prenait à cœur la régénération de sa classe, se heurtait toujours aux mêmes insuffisances techniques (lui rendaient impuissantes ses velléités. On lui disait : donnez à vos enfants le maximum de liberté, mais on oubliait de l'avertir que la liberté ne se débite pas ainsi en tranches, mais qu'elle doit découler d'une organisation rationnelle de l'activité scolaire. « Rendez votre enseignement concret et vivant », lui répétait-on : mais il ne disposait toujours pour cela que des murs nus de sa classe et des manuels scolaires qui prétendaient suffire à tout en réglant sentencieusement l’activité des enfants.

On lui disait de même : Pratiquez la belle musique, faîtes chanter vos enfants ». Mais, à l'immense majorité des éducateurs qui, déformés dans leur jeune âge et à l'Ecole Normale par un enseignement retardataire et foncièrement inutile ‑ sinon nuisible ‑ de la musique, qu'offrait-on pour leur permettre de suivre ces conseils : rien, qu'une indulgence excessive qui, au C.E.P., homologuait la faillite totale de cet enseignement.

Les instituteurs étaient les premières victimes d'une telle compréhension officielle de leur tâche. On exigeait d'eux une besogne au-dessus de leurs forces et de leurs possibilités normales. Certes, quelques éducateurs particulièrement doués réalisaient génialement l'école vivante et tiraient merveille notamment de l'instinct musical des enfants. Leur réussite, qu'on imposait en exemple à la masse des impuissants, ne servait qu'à déconsidérer et à décourager les bonnes volontés.

Pleinement conscients de cet état de fait et des devoirs qu'il nous impose, nous avons pris à cœur de réaliser, pour l'enseignement musical, la technique nouvelle, basée sur un matériel adapté à nos classes, qui nous a si bien réussi avec notre Imprimerie à l'Ecole, avec nos fichiers, avec nos brochures bibliothèque de travail.

Un outil nouveau s'offrait à nous : malgré les hésitants et les sceptiques nous en avons hardiment fait la base de cette technique nouvelle.

Des techniciens, des pédagogues, écrivaient livres et articles pour démontrer les possibilités éducatives du disque. Nous avons, nous, entrepris la démonstration par l'autre bout nous avons recherché et fait construire à un prix abordable un phono d'enseignement que des centaines d'écoles ont pu acquérir ; nous avons patiemment choisi parmi l'immense et hétéroclite production actuelle les quelques disques qui pouvaient, pratiquement, nous servir dans nos classes.

Ces disques étaient chers. Nous avons créé la première discothèque pédagogique circulante de France.

Quand l'idée a été suffisamment lancée et que les usagers de cette discothèque devenaient trop nombreux, nos camarades, nos filiales ont fondé des discothèques départementales qui bénéficient de la gratuité de transport, et peuvent donc mettre à la disposition des éducateurs, à bas prix, les disques qu'ils utiliseront avec profit.

Notre cinémathèque nationale ayant désormais rempli son rôle d'initiatrice, pouvait alors disparaître.

Le cadre de diffusion était ainsi créé, mais les disques en usage ne nous donnaient nullement satisfaction. Quelques-uns d'entre eux étaient précieux certes pour une éducation diffuse du sens musical des enfants, mais aucun disque jusqu'à ce jour ne permettait à la masse des instituteurs insuffisamment doués d'enseigner les chants dans leurs classes ni d'utiliser pour les évolutions enfantines qui sont le pivot vivant des fêtes scolaires, toutes les ressources merveilleuses de la musique.

Nos amis Pagès ont véritablement créé le disque d'enseignement. Ils ont ainsi réalisé une invention technique et une mise au point technologique qui, sur le plan musical, est l'exact corollaire de notre invention de l'Imprimerie à l'école.

Grâce à leur conception et à la réalisation dont ils ont été les premiers et les principaux ouvriers, un fait est aujourd'hui certain

Vous ne savez pas chanter - achetez un phono, procurez-vous les disques C.E.L. et laissez les enfants les auditionner à volonté. Vous les verrez écouter d'abord religieusement la musique nouvelle ; ils s'intéresseront ensuite aux paroles et prendront les fiches qui accompagnent nos disques ; vous les entendrez battre discrètement la mesure ; les mieux doués siffleront en sortant de l'école l'air qu'ils ont déjà assimilé. Et un jour, malgré vous, sans vous, tous vos enfants chanteront à la perfection les chants de nos disques.

Cette réussite est le triomphe de nos conceptions pédagogiques, l'assurance définitive que nous sommes sur la bonne voie et la preuve, pour tous nos camarades, qu'il ne faut point chercher le salut pédagogique dans les recommandations, dans les écrits, dans les ordres qui nous viennent d'en haut. C'est aux techniciens eux-mêmes à créer les outils dont ils ont besoin et à les adapter à leurs classes.

On verra plus loin la liste des disques ainsi réalisés à ce jour. Nous nous plaisons à souligner ici l'importance pédagogique, scolaire et sociale de nos disques de rythmique et de danses.

Les fêtes scolaires ont toujours été considérées comme le moyen idéal de faire sortir l'école de sa coque étroite, de la mêler davantage à la vie, d'intéresser les parents non seulement aux efforts mais à la vie matérielle de l'école. Dans tous nos villages, les fêtes sont le moyen suprême ‑ presque le seul ‑ de gonfler un tout petit peu la caisse coopérative.

Mais réunir les talents ; l'ingéniosité, les possibilités que supposaient ces réussites restait le privilège de quelques rares éducateurs. Et encore, que de mal ne se donnaient-ils pas ?

Avec nos disques de rythmique et de danses, il suffit de posséder un bon pick-up et de se référer avec intelligence aux livrets explicatifs qui accompagnent les disques pour parvenir à des mises en scène qui font l'admiration et l'orgueil des spectateurs.

L'expérience est là pour prouver la véracité de ce que nous avançons : sur des centaines de scènes scolaires, nos disques CEL ont aidé à produire de la joie et de la beauté.

Nous voulons faire mieux encore.

Nous travaillons à mettre au point une technique nouvelle d'expression musicale par le disque qui sera un véritable cours d'initiation musicale. Pour cette réalisation, les pipeaux, qui connaissent également un tel succès à l'école, seront combinés avec les disques pour que, en s'aidant de ces outils nouveaux, tout éducateur puisse effectivement donner à la musique dans sa classe l'essor pédagogique auquel elle a droit.

Ces recherches, ces mises au point, ces réussites ne sont possibles dans notre groupe que parce que nous y travaillons coopérativement, que les efforts sont constamment mis au service de tous, au sein de notre Coopérative de l’Enseignement.

Et c'est avec la tranquille certitude de vous apporter une aide efficace que nous vous disons :

Suivez nos efforts ;
Adhérez et collaborez à la Coopérative de l'Enseignement ;
Soutenez nos périodiques ;
Introduisez nos techniques dans vos classes ;
Achetez un phono ou un ensemble C.E.L. ;
Achetez nos séries de disques C.E.L. ;
Faites-les connaître ;
Participez à notre Commission des Disques C.E.L. pour nous aider à la réalisation de séries nouvelles toujours mieux conçues et mieux préparées.

Comme les centaines d'éducateurs enthousiastes auxquels nos techniques ont apporté une nouvelle raison de travailler et d'espérer, vous transformerez vos classes, vous réaliserez avec nous, dans la mesure de nos modestes moyens, l'école nouvelle populaire.

C. FREINET.

Les Disques C.E.L.

Toutes les fois qu'une invention quitte le laboratoire pour passer dans la pratique chacun tâche de l'adapter à ses propres nécessités. Prenant pour exemple la radiophonie, nous voyons qu'appareils et émissions ont été adaptés au commerce, à l'armée et à l'école (appareils agréés par le Ministère de l'Education nationale; émissions spéciales de radio scolaire).

Depuis que le disque est devenu le reproducteur fidèle de la musique et de la parole, depuis les enregistrements électriques par conséquent, nombreux sont les chercheurs et les pédagogues qui ont pensé, à utiliser le disque à l'école.

Ce sont les disques pour l'étude des langues étrangères qui ont été les premiers disques créés dans un but spécialement pédagogique. Leur succès a été certain, et il continue d'ailleurs.

Ensuite quelques essais ont été faits pour l'enregistrement des morceaux de littérature classique. Mais jusqu'à l'enregistrement des disques C.E.L., puis des nouveaux disques Scolaphone, rien n'avait été réellement tenté pour mettre au service de l'enseignement du premier degré une invention vieille déjà d'un demi-siècle.

Nous écrivions, voici six ans, les lignes suivantes dans une brochure aujourd'hui épuisée :

« Les disques du commerce que nous introduisons dans nos classe n'ont pas été créés spécialement pour elles. Les grandes firmes éditrices n'enregistrent que ce qui rapporte, et nos écoles populaires ne peuvent être une source de profits pour les consortiums internationaux maîtres du marché des disques.

Là, plus qu'ailleurs sûrement, c'est un objet fabriqué pour un publie d'adultes qu'il faut adapter à notre public enfantin. Et si par un hasard extraordinaire on a pensé aux enfants, c'est pour leur donner les histoires de Zig et Puce, ou autres niaiseries du même goût. Les disques pour l'école ne sont pas nombreux. Beaucoup plus rares (toutes proportions gardées) que les films scolaires, quoique soumis tous deux, films et disques, aux mêmes lois du profit capitaliste. Car le disque est le dernier venu dans les mains de l'éducateur moderne, son usage est moins répandu que celui du film, sa technique d'emploi est encore imprécise. »

Elles restent encore vraies, et voici pour corroborer ces affirmations : le Comité français du Phonographe dans l'Enseignement a été créé il y a quelques années grâce à l'activité de M. Charles L’Hôpital, des disques furent sélectionnés, des catalogues et des brochures de commentaires furent édités. Aujourd'hui une grande partie de ces disques est introuvable dans le commerce, les éditeurs ayant détruit les matrices des disques qui n'avaient pas été tirés en un assez grand nombre d’exemplaires.

***

La Coopérative de l'Enseignement Laïc a toujours travaillé en véritable coopérative, sans buts mercantiles. Elle a enregistré les premiers disques véritablement scolaires, comme elle s'est lancée dans l'édition du fichier scolaire coopératif, de brochures le bibliothèque de travail.

Certes les débuts ont été difficiles, mais le travail, le dévouement, la propagande des membres de notre coopérative ont vaincu les obstacles. Les disques C.E.L. ont réussi, ils ont tracé une voie où d'autres se sont engagés et où d'autres s'engageront certainement.

Qu'importe ? Elle a démontré par des actes et non par de vaines paroles qu'elle était, exclusivement au service de l'Ecole du peuple et de ses éducateurs.

***

Nous n'étonnerons pas en disant que 60 à 70 % du corps enseignant français du 1er degré ne peut ou ne sait chanter, ou déchiffrer un chant. Les cours complémentaires, les E.P.S. considèrent la musique comme un enseignement très accessoire et à l'E.N. il en est de même.

Le jeune instituteur arrive dans sa classe sans connaître vraiment la musique, et si dans ses années de début il ne fait pas les efforts nécessaires pour acquérir les éléments indispensable à l'étude de cet art, c'est fini ; durant toute sa carrière, ses élèves ignoreront les beautés et les joies que procurent le chant et la musique.

Et malgré les objurgations des inspecteurs, les conférences pédagogiques, les articles de journaux et les discours, malgré les instructions ministérielles, les programmes et les examens, les enfants de France ne chantent pas.

Il faut chanter, il faut faire aimer le chant à nos enfants.

Comment va donc faire l'éducateur, dont la formation, les connaissances, les aptitudes intellectuelles ou physiques ne lui permettent pas de donner cet enseignement ?

Constatons d'abord que les chansons du folklore populaire se sont transmises de génération en génération, par simple tradition orale. Les mélodies en vogue, les hymnes patriotiques ou révolutionnaires se répandent rapidement par auditions directes, par T.S.F. ou par disques, Dans un cas, comme dans l'autre, grandes personnes ou enfants ont appris ces chants sans aucune connaissance des règles mélodiques, ni des lois du solfège, sans leçons systématiques, sans dissection du morceau en phrases musicales. C'est par la seule répétition, et par la répétition globale que la masse se saisit des chants et chante.

Nous pourrions dire plus, c'est jusqu'au genre et au timbre de l'artiste en vogue qui sont copiés par la foule musicalement inéduquée. C'est, en partant de ces diverses constatations, que nous avons imaginé, et par la suite perfectionné des disques pour l'étude et l'accompagnement des chants scolaires.

Nos trois premiers disques furent enregistrés il y a quatre ans, grâce à une centaine de souscriptions de camarades confiants. Peu à peu, grâce à la collaboration de notre ami Torcatis, grâce aux critiques et aux suggestions des usagers et des inspecteurs qui avaient compris tout l'intérêt pédagogique de ces premiers disques, nos éditions sont sans cesse en progrès.

Actuellement, nous éditons chaque année de six à huit chants scolaires choisis par une commission nommée au dernier Congrès d'Orléans de notre Coopérative. Nous tâchons de satisfaire au mieux tous les désirs qui nous sont exprimés, et cela n'est pas toujours facile.

Ces disques sont des disques à aiguilles, enregistrés électriquement et suivant les meilleurs procédés modernes. Sur une partie du disque, le chant est gravé, simplement, sans emphase, dans le registre de la voix enfantine. Sur une autre partie, c'est un accompagnement piano et violon, le violon jouant les notes du chant, le piano donnant un accompagnement très simple et une ritournelle entre les couplets. Cette harmonisation permet aux enfants de suivre avec le violon les diverses phrases musicales, sans erreur, tandis que le piano soutient l'ensemble.

Les chants enregistrés ont une ligne mélodique simple, avec un petit nombre de phrases musicales bien liées entre elles. Cette simplicité et cette clarté n'excluent pas la beauté, et ces qualités permettent une mémorisation rapide et sans déformation.

Ajoutons que chaque disque est vendu avec textes, musique et directions pédagogiques, et pas plus cher qu'un disque ordinaire.

Le Matériel

Nous n'étudierons ici, et d'une façon très succincte, que les appareils reproduisant les sons gravés sur disques. Nous laisserons de côté les enregistrements sur films ou sur rubans sonores. Dans l'état actuel de la production commerciale et des progrès scientifiques, l'enregistrement sur film ou sur ruban sonore n'est pas prêt à entrer dans nos écoles.

Les reproducteurs de sons gravés sur disques sont les phonographes. Ces appareils, quelles que soient leur apparence, se composent toujours d'une partie acoustique et d'une partie motrice. La partie motrice est chargée de faire tourner le disque, la partie acoustique, de transformer en ondes sonores les sillons gravés dans le disque. Nous n'insisterons guère sur la partie motrice : Vous pouvez avoir à faire à un moteur à ressort (c'est le cas le plus courant) ou à un moteur électrique. Dans le premier cas, vérifiez avant tout achat que le moteur déroule au moins une face de disque de 30 cm. et qu'il puisse se remonter en marche. Dans les deux cas, exigez un moteur entièrement silencieux, un mouvement régulier, un plateau tournant bien rond.

La partie acoustique dans le phonographe mécanique comprend tout d'abord le diaphragme. Les diaphragmes actuels sont à membrane de mica ou à membrane métallique. Ceux-ci donnent plus de velouté à l'audition, ceux-là une forte puissance. Au milieu de la membrane, et solidement fixé, le levier porte-aiguille. Les sillons du disque font vibrer l'aiguille, le porte-aiguille et, enfin, la membrane du diaphragme qui donne l'onde sonore. Elle est accompagnée jusqu'au pavillon amplificateur par le bras, et vient enfin impressionner notre ouïe.

Dans les anciens appareils à saphir, un saphir théoriquement inusable remplace l'aiguille. La position du diaphragme à saphir est perpendiculaire à la position du diaphragme à aiguille, La production des disques à saphir est suspendue depuis plusieurs années, et les possesseurs de phonographes à saphir n'ont plus rien à mettre sous les diaphragmes. Il est facile de transformer un appareil à saphir en appareil à aiguille en ajoutant un coude spécial au bras à saphir. Ce coude permet de changer la position du diaphragme. Il suffit ensuite de remplacer le saphir par une aiguille.

Aiguille, porte-aiguille, diaphragmes, bras et pavillon amplificateur, autant de pièces qui nécessitent toutes un soin particulier si vous voulez obtenir d'excellentes auditions. Diaphragme bien vissé sur le bras, bras parfaitement mobile, pavillon solidement fixé sur l'ébénisterie. Exigez un bras sur roulement à billes, un pavillon intégral. Certains pavillons en matière moulée ou en bois permettent de grandes puissances sans vibration aucune ; ils sont préférés aux pavillons en tôle plombée.

Dans les pick-up, nous trouvons, comme dans les phonographes mécaniques, une partie motrice chargée de faire tourner le disque. C'est habituellement une petite dynamo qui est chargée de cet office. La partie acoustique comprend le bras de pick-up, l'amplificateur à lampes, le haut-parleur. Nous ne pouvons entrer dans cette courte étude dans tous les détails techniques, ils seraient d'ailleurs inutiles.

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Le phonographe mécanique ne peut reproduire les fréquences inférieures à 100 périodes et déforme celles supérieures à 5.000. La puissance ne peut être augmentée sérieusement sans obtenir de fortes distorsions, et l'usage de grosses aiguilles, pour obtenir des auditions puissantes, abîme rapidement les disques.

L'électrophone permet la reproduction des sons sans déformation des fréquences inférieures à 100, et même à 10.000 les périodes sont peu affaiblies. La musicalité d'un pick-up doit donc (s’il est bien construit) être parfaite. Sa puissance, variable par la rotation, d'un simple potentiomètre, peut atteindre, même pour les 3 ou 4 lampes, le triple de celle d'un bon phonographe.

Le pick-up se contente d'aiguilles fines, les seules qui ménagent les disques.

Musicalité supérieure, puissance élevée et réglable, fonctionnement facile, voici les qualités qui vous feront choisir un électrophone aux lieu et place d'un phonographe.

Mais comme il existe de multiples variétés de phonos, il existe aussi de multiples varietés d'électrophones et il faut choisir l'appareil qui conviendra le mieux à l'usage auquel vous le destinez.

Pour une classe moyenne de 30 à 35 élèves, de 250 à300 m3, un électrophone de 3 lampes, donnant une puissance de 3 à 4 watts modulés, est bien suffisant. Mais si l'appareil doit servir pour des fêtes, dans une petite salle de réunion, comme il y en a dans de nombreux villages, il faut un appareil plus puissant : 4 ou 5 lampes. Pour le plein air, il faut encore augmenter cette puissance et arriver de 8 à 10 watts modulés. De toutes façons, proportionnez la puissance au lieu où l'appareil doit fonctionner. Prenez plus puissant que ce qu'il faut, vous serez toujours satisfait, car il est très simple ensuite, en tournant lin bouton, de diminuer cette puissance.

Mais un électrophone est cher : au minimum 1.500 francs. Comment vont faire les écoles pauvres ? Celles qui ne sont pas équipées sont obligées d'engager cette dépense, et nous leur conseillons même, pour 5 ou 600 francs de plus. d'adjoindre la radio ; un combiné radio-phono, c'est l'idéal. Nous ne voulons pas concurrencer le cinéma, mais un combiné radio-phono vous rendra autant de services qu'un cinéma, et c'est encore meilleur marché.

Pour les écoles qui ont un phono, quelle que soit son ébénisterie, sa musicalité, pourvu que le moteur soit en bon état, il faut faire l'acquisition d'une tête de pick-up (80 à 100 francs) et d'un appareil de radio, et voilà un combiné radio-phono d'un prix très accessible.

Pour celles enfin qui ont un poste de radio, avec un tourne-disque et bras de pick-up (coût de 6 à 800 francs) vous aurez et la radio et l'électrophone.

Enfin, moyennant un faible supplément (de 50 à 100 francs), faites monter le haut-parleur séparément, sur un bâfle, et avec quelques mètres de fil, vous pourrez placer l'appareil en classe, à demeure, tandis que le haut-parleur ira sur un fenêtre, dans la cour, où vous le désirerez.

La Coopérative est évidemment à la disposition de ses adhérents pour les conseiller, les guider dans leurs achats. Elle étudie chaque cas en particulier et donne la solution qui s'adapte le mieux aux exigences de l'école et à la somme dont elle dispose.

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Les disques de marque sont en une sorte d'ébonite noire, très fragile, et des diamètres standards de 25 ou 30 cm. La durée d'une face de disque de 25 cm. est d'environ trois minutes.

Des essais multiples, mais tous infructueux, ont été tentés pour remplacer les disques rigides noirs, par des disques souples. Ces derniers, malgré de nombreux avantages (légèreté, solidité, bas prix) ont été généralement abandonnés : ils s'usent toujours très vite et leur qualité de reproduction musicale est très inférieure.

Conseils

ENTRETIEN DU MOTEUR

Il convient tout d'abord de tenir les moteurs électriques ou mécaniques à l'abri de la poussière, en les dépoussiérant aussi souvent qu'il est nécessaire. Il faut graisser les moteurs de temps en temps avec une bonne huile fine, telle que celle employée pour les horloges ou les mécaniques de précision.

Eviter de faire tourner le plateau à la main en sens inverse du sens normal, ce qui est néfaste pour le ressort.

Lorsque l'audition est terminée, laisser le ressort se dérouler jusqu'au bout, car il ne faut jamais conserver un phonographe au repos avec le ressort du moteur bandé.

EMPLACEMENT DE L'APPAREIL

Placer l'appareil sur une table très stable, à l'abri des températures extrêmes et de l'humidité.

Il y a intérêt à surélever le phonographe à au moins 1 mètre au-dessus du soi. Il faut éviter de le placer devant une surface polie (mur nu), cas dans lequel il est indiqué d'interposer une tenture. Un bon emplacement est dans un angle d'une pièce, l'axe du pavillon étant orienté suivant la diagonale de la pièce.

LES AIGUILLES

La pointe d'une aiguille normale s'use vite et la déformation qu'elle subit du fait de cette usure la rend meurtrière pour le disque. On ne se rend pas toujours compte du travail considérable que fournit la pointe d'une aiguille. En effet, considérons une aiguille ayant à jouer un disque de 0m30 à 78 tours. Sa pointe devra parcourir une longueur totale de sillons d'environ 250 mètres et, cela sur une substance plus dure qu'elle, car si le disque était moins dur que l'acier de l'aiguille, ce serait lui qui s'userait rapidement, accident beaucoup plus grave. En outre, l'aiguille pèse fortement sur le fond du sillon qu'elle parcourt. Elle est en effet chargée de la pression du diaphragme ou du pick-up, pression qui est toujours réglée entre 120 et 150 grammes. Ce poids ne parait pas formidable à première vue, mais si l'on réfléchit, on constate qu'il est appliqué sur le disque par l'intermédiaire d'une pointe d'aiguille ; cela correspond à une pression de plusieurs tonnes par centimètre carré, Dans ces conditions, on comprend mieux que, frottant pesamment sur une surface plus dure qu'elle, l'aiguille subisse une usure considérable et que sa carrière soit bien terminée lorsqu'elle a joué une face de disque.

Il existe, il est vrai, de nombreux modèles d'aiguilles dites permanentes ou semi-permanentes, offertes à la paresse des amateurs... Mais ces aiguilles usent les disques. Cela est tout à fait normal, car on est enfermé dans le dilemme suivant : ou c'est le disque qui doit user l'aiguille, ou bien c'est l'aiguille qui doit user le disque. Si l'on veut que l'aiguille puisse servir plusieurs fois de suite, on est bien forcé de consentir à ce qu'elle use le disque et le mette par conséquent rapidement hors de service....

Une bonne précaution consiste à ne jamais utiliser les sébilles des phonographes pour les aiguilles neuves. Celles-ci ne doivent jamais sortir de leur boite d'emballage autrement qu'une par une, et seulement pour être immédiatement placées sur le diaphragme. On s'expose toujours à une catastrophe inévitable en utilisant une sébille pour les aiguilles neuves et une autre pour les aiguilles usées. Si le phono n'a qu'une sébille, l'utiliser pour les aiguilles usées seulement.

Il faut toujours se rappeler qu'une aiguille coûte beaucoup moins cher que les disques qu'elle peut endommager irrémédiablement.

Si l'on interrompt une audition, même au bout de peu de temps, alors que la pointe de l'aiguille n'est déjà plus conique, il faut bien prendre garde de ne pas déplacer l'aiguille par rapport à sa position primitive, parce que les bords limés et aigus agiraient alors comme un couteau et entameraient les parois du sillon.

Ne jamais poser brutalement le diaphragme ou le pick-up sur le disque, car le choc incurve la pointe de l'aiguille qui laboure alors les sillons et les détériore sans remède. Avant d'engrener l'aiguille sur le sillon initial ce qu'il faut faire en poussant le diaphragme très délicatement - faire patiner l'aiguille sur la partie extérieure non enregistrée pendant un ou deux tours du plateau, ou la faire circuler pendant le même temps dans le sillon central non enregistré.

Ne jamais mettre en marche le plateau porte-disque lorsque l'aiguille repose dans un sillon ; ne pas arrêter non plus la rotation avant la fin de la reproduction sans avoir relevé le diaphragme.

 

Photo prise à l'Ecole Freinet pendant 1’exécution du disque : J'ai vu la Mésange

Disques sélectionnés et leur emploi dans

l'enseignement du 1er degré

L’Initiation à l’art musical

« Nous nous élevons contre l'enseignement purement scientifique de la musique, tel qu'il est encore pratiqué aujourd'hui - un enseignement solfégique ‑ qui rebute les élèves. Nous voulons suivre une route inverse et prendre d'abord le chemin de l'art. Il s'agit d'abord de faire aimer et comprendre la musique, après viendra l'étude. »

Maurice CHEVAIS,
Inspecteur de l'Enseignement musical,
Président du Comité français pour le développement
de la Pédagogie phonographique.

Pour faire aimer et comprendre la musique, prenons le chemin de l'art. Et quel procédé, autre que le disque, nous permettrait-il pratiquement de faire entendre à nos élèves les plus belles productions de l'art musical, oeuvres de maîtres, ou oeuvres, populaires du folklore ? L'art musical serait resté à coup sûr, l'art le plus aristocratique, le plus fermé aux masses populaires, et par conséquent à nos élèves, si les Disques et la Radio n'étaient venus répandre jusqu'aux fins fonds des campagnes les oeuvres de Beethoven, des Mozart ou des Schumann. « Nous sommes convaincus que l'éducation musicale ne doit pas être réservée à une élite, à des favorisés de la fortune, et que nos enfants, qui ont une âme, comme les autres, ont besoin de tout ce qui charme, de tout ce qui relève, de tout ce qui aide à vivre. Pour ces enfants, c'est évidemment l'Ecole qui doit créer cette sorte de foyer artistique où ils entendront autre chose que de la musique vulgaire, criarde, faussement sentimentale. C'est entièrement sur l'Ecole qu'il faut compter pour faire leur culture musicale, c'est-à-dire pour leur apprendre à sentir, au contact des belles oeuvres, l'harmonie, la beauté. créatrices de joies supérieures. » (J. AUROY : Les Beaux Disques expliqués aux Enfants. Nathan, édit.)

Nous sommes heureux de trouver ces lignes sous la plume de Mlle J. Auroy, Inspectrice des Ecoles de la Seine. Nous, qui avons ignoré durant toutes nos études, les noms des Mozart ou des Bach, qui ne connaissions rien de ces vieilles chansons françaises et étrangères. La musique a droit de cité dans notre enseignement, aussi bien que la littérature, que le dessin, que la gymnastique. Si nous ne pouvons donner à nos élèves un enseignement musical parce que nous n'en avons ni les loisirs, ni peut-être les moyens, donnons-leur au moins un aperçu de cette langue universelle, de ce merveilleux domaine artistique où jusqu'ici il nous était défendu de pénétrer ; éveillons et cultivons le goût de la musique.

Deux livres, l'un à la librairie Nathan : « Les Beaux Disques expliqués aux Enfants » ; l'autre aux Editions phonomatiques : « Liste des Disques d'Initiation à la Musique et de Formation du Goût musical », contiennent d'excellents et précieux conseils.

Nous ne ferions que les répéter si nous voulions nous en tenir à des considérations générales. Nous résumerons donc une expérience pratique longue déjà de quelques années et nous en tirerons les conclusions nécessaires pour éviter aux discophiles novices les erreurs et les déceptions.

Quelques minutes avant la leçon de chant, avant le départ pour la maison : voici le moment. Que ceux qui craignent de « perdre du temps » se rassurent. Auditions courtes : quinze, vingt minutes au maximum. Un ou deux disques, pas plus. Les commentaires limités au strict minimum : une oeuvre d'art ne se dissèque pas. Quelques mots sur les auteurs, beaucoup de maîtres de la musique sont étrangers (allemands, italiens, russes), l'indiquer : la musique ne connaît pas de frontières. Ne pas se croire obligé de donner chaque fois du nouveau : répétez l'audition d'un même disque. Faites choisir ensuite vos élèves. Quand un disque. a été répété plusieurs fois, faites-les jouer sans indication, à la fin de l'audition : demandez-en le titre et l'auteur.

Les disques de musique descriptive permettent de se livrer à un petit exercice : Donnez à chaque entant un morceau (le papier où vous lui demanderez d'inscrire librement le titre qu'il donnerait au disque. Après l'audition, un instant de réflexion, faire noter le titre. Le recensement vous montrera que peu font erreur ; s'ils ne donnent pas le titre exact, ils en trouvent de bien approchants.

Enfin, deux disques de la firme « Ultraphone » vous aideront à faire distinguer les divers timbres des instruments de l'orchestre ; ce sont « Les instruments de l'orchestre », présentés par M. Reynaldo Hahn. Ces deux disques présentés en même temps que les gravures reproduisant les instruments, donneront à vos élèves la connaissance visuelle et auditive, des divers instruments de musique.

***

« Attacher l'enfant à l'art musical », combien nous sommes loin du bourrage intensif en vue des examens ! Quel abîme nous sépare de la vieille école où ne comptaient que dictées et problèmes, où d'un trait, chant, musique, dessin, gymnastique, étaient définitivement rayés. Nous sommes bien dans la voie tracée par « l'Educateur Prolétarien » : éveiller les activités enfantines, permettre leur libre épanouissement.

Diction et Littérature

Mises à part quelques fables de La Fontaine et quelques tirades de nos auteurs classiques, notre répertoire phonographique contient peu de chose dans la série diction, pour nos Ecoles primaires. Par contre, les Ecoles du second degré ont à leur disposition un ensemble suffisamment riche qui leur permet de choisir facilement. Les auteurs habituels dont on démonte les oeuvres à plaisir dans nos E.P.S., E.N. ou collèges, sont gravés maintes fois dans la cire et par les meilleurs de nos artistes. Les professeurs de lettres n’ont donc plus qu'à tourner une manivelle pour faire entendre dans une diction parfaite les extraits des classiques étudiés en cours. Et si un texte bien dit est à moitié expliqué, voici donc la tâche singulièrement allégée pour le plus grand plaisir des élèves et des professeurs.

Notons rapidement que les oeuvres du XVIIe siècle se prêtent parfaitement à la gravure sur disques et à la radiodiffusion. Racine auteur de pièces radiophoniques !

En effet, décors, costumes, jeux de lumière, ne sont que des accessoires : l'esprit est satisfait pleinement au seul ouïr des alexandrins.

Leur déroulement donne tous les éléments nécessaires à la reconstitution du milieu où évoluent les personnages. Le disque est pour le professeur un auxiliaire précieux, ce sera bientôt l'auxiliaire indispensable.

Mais revenons à notre Ecole. Faut-il donner en exemple à imiter, la diction d'un Georges Berr, d'un Roger Mentaux, d'un De Ferraudy, ou bien faire entendre leurs disques dans un but purement artistique, tout comme les disques d'art musical vus dans le chapitre précédent.

Il nous semble évident qu'on ne peut demander aux enfants d'imiter la voix de ces artistes. Ecoutez « La Chasse » de Verhaeren, disque Odéon, déclamée par Roger Monteaux avec accompagnement musical, cloches et cors. Il est impossible de demander aux enfants de plagier cette belle et émouvante diction. Cette gravure, riche d'angoisse, profondément pathétique, écoutée à, l'occasion d'une causerie sur la chasse ou sur l'automne, fera tressaillir l'enfant le plus réfractaire aux émotions artistiques. Votre classe vibrera, elle sentira qu'il y a autre chose que la vie banale de tous les jours ; elle n'exprimera sûrement rien de tous les sentiments qui se sont emparés d'elle, mais qu'importe. Tout ce que nous avons dit, ou presque, sur les disques d'art musical pourrait être répété à l'occasion des disques d'art dramatique. Ne rejetons pas d'emblée tous ces disques, comme n'étant pas à la portée des intelligences enfantines, ou comme offrant un modèle d'expression impossible à imiter ;,beaucoup d'entre eux ont leur place clans votre discothèque scolaire.

Il est par ailleurs possible de montrer aux enfants, à l'aide du disque, comment les artistes façonnent leur diction pour faire mieux comprendre la pensée des auteurs, pour mieux captiver aussi leur auditoire. Mais demander ensuite de répéter servilement les différentes intonations, les exclamations ou les silences du disque, nous semble excessif et peu conforme à nos idées pédagogiques. Vouloir que toute une classe récite exactement, à un silence près, une même fable, ne peut influer sur le développement de l'intelligence enfantine ; tout au contraire. Chacun a pu constater que les enfants qui imitent le mieux, ne sont pas toujours ceux qui comprennent le mieux.

Utilisez donc ces disques : pour vous aider dans vos explications littéraires, pour donner à vos élèves de belles émotions, mais n'obligez pas votre classe à singer la voix du phonographe.

Histoire et Géographie

Nous avons réuni sous ce titre un ensemble de disques qui veulent être une application de la formule : « Le disque ne remplace ni le maître, ni le livre ; il est un auxiliaire précieux du premier, et le complément indispensable du second. »

Ces disques sont des « documents sonores », ils sont destinés à l’« illustration » de vos exposés. Vous les utiliserez exactement comme vous utilisez le film ou la gravure.

Nous sommes tous d'accord dans notre Groupe de l'Imprimerie à l'Ecole pour proclamer que rien ne peut remplacer l'étude de la réalité concrète, l'examen des phénomènes sur le vif.

Mais il est des cas multiples, imposés surtout par les programmes, où il est impossible de réaliser l'étude directe. Ces cas sont nombreux quand nous abordons la géographie, et sont la majorité pour ce qui a trait à l'histoire.

De nombreux pédagogues ont demandé la radiation pure et simple de l'histoire des programmes scolaires : pour cette raison, et d'autres encore, évidemment. Mais nous devons enseigner la géographie et l'histoire.

Pour rendre cette étude concrète, nous avons tous recours aux vues : cartes postales, vues géantes, gravres de manuels, films, vues fixes, etc...

Les adhérents à notre groupe de l'Imprimerie à l'Ecole savent aussi que les correspondanses scolaires nationales et internationales, telles que nous les avons organisées, rendent l'enseignement de la géographie vivant et attrayant.

Le disque pourrait apporter aussi à l'enseignement de l'histoire et de la géographie un concours précieux.

Les disques d'histoire sont bien peu nombreux, la plupart pourraient tout aussi bien entrer dans la série Diction et Littérature : Les Soldats de l'An II ou la Ballade des pauvres gens, par exemple.

Pour la géographie, Henry Poulaille a publié, en collaboration avec Charles Wolff, un « Cahier bleu » où il donne pour chaque pays ou chaque région une série de disques caractéristiques. Voilà de quoi terminer dans la joie les études géographiques.

Chants Scolaires

La plupart des disques catalogués sous ce titre ont été édités pour le divertissement des enfants. Quel parti pouvons-nous en tirer à l'Ecole ?

Certains d'entre eux enregistrés simplement, bien dits, chantés sans emphase en solo ou en duo, peuvent servir à l'enseignement du chant, si on peut se procurer par ailleurs le texte imprimé.

De nombreuses vieilles chansons sont coulées dans la cire. Les enfants éprouvent un véritable plaisir à les écouter, surtout s'ils peuvent en suivre le texte copié au tableau noir. Signalons les disques de la « Chanson à l'Ecole » publiés sous la direction de Mme Germaine Weill, toutes ces chansons tirées de notre folklore réjouiront vos grands et petits élèves.

D'ailleurs ces disques doivent à notre avis servir de base à cette initiation musicale dont nous avons parlé au début de ce chapitre.

Nous verrons plus en détail, et à propos des disques C.E.L., les disques de chants scolaires.

Bibliographie

Le disque à l'école, par Henry Poulaille et Charles Wolff. Edition des Cahiers bleus (6 fr.).

Le phonographe à l'Ecole, revue trimestrielle publiée par M. Royer, professeur, St-Amarin (Haut-Rhin). Abonnement un an : 10 fr.

Liste de disques, commentaires et disques sélectionnés, aux Editions phonomatiques, sous le patronage du comité français du phonographe dans l'Enseignement.

Phono-Radio-Musique, 12, rue du Helder, Paris 9e.

Disques, revue mensuelle, 12, rue du Helder, Paris, 9e. Un an : 8 fr.

Les beaux disques expliqués aux enfants, par Mme Desmettre, Mlles B. et J.Auroy. Nathan, éditeur. Un volume : 8 fr. 50.

Projet de discothèque Scolaire

Les discothèques circulantes, les ravitaillements en disques par abonnements ou par locations. Pour si bien compris que soient ses services, ne peuvent être comparés à une discothèque que vous avez constamment sous la main. L'idéal est la discothèque par école. Et cela n'est pas impossible. Chaque école a bien sa bibliothèque, pourquoi n'aurait-elle pas à côté, sa cinémathèque, son fichier de gravures, et sa discothèque ? Un disque n'est guère plus cher qu'un livre. Il suffirait donc de constituer un fond de disques que chaque année vous enrichiriez, au fur et à mesure des crédits disponibles.

Initiation à l'Art Musical

Le Coucou ; de Daquin ; par Landowska ; Cramo DA 977.
La poule, de Rameau ; par Brunold ; Poly 522465.
L'harmonieux forgeron ; de Haendel ; par Landowska ; Gramo DA 860.
Chanson de Printemps ; de Mendelssohn ; par Rehberg ; Poly 27229.
Scènes d'enfants ; de Schumann ; par J. Aubert ; Poly 27223-27224.
Berceuse ; de Chopin ; par Dupont ; Pathé X 9986.
Le Cygne ; de Saint-Saëns ; par l'orchestre Truc ; Colombia 12507.
Poules et Coqs ; de Saint-Saëns ; par l'orchestre True ; Colombia 12504.
Ve Symphonie de Beethoven ; par l'orchestre Phil. Royal ; Colombia L 1881.
La truite ; de Schubert ; par Saint-Cricq ; Pathé X 3472. (20 fr.).
Le tilleul ; de Schubert ; par Alice Dorlange ; Gramophone L 871.
Les deux grenadiers ; de Schumann ; par Cousinon ; Polydor 516517.
Sur les ailes du chant ; de Mendelssohn ; par Lotte Lehman ; Odéon 123-622.
Chanson de Solveig ; de Grieg ; par Ninon Vallin ; Odéon 123-665.
Sérénade ; de Gounod ; par Rogatchewsky ; Colombia LF 95.
Heureux petit berger ; de Gounod ; par Germ. Corney ; Polydor 561.055.
Invocation à Isis ; de Mozart ; par Paul Payan ; Odéon 188605.
Hymne à la nature ; de Beethoven ; par l'Opéra de Berlin ; Polydor 95156.
Les bohémiens ; de Schumann ; par la Chorale des prof. de Paris ; Col. DF 1184.
Chœur des chasseurs ; de Weber ; par l'Opéra de Berlin ; Polydor 66518.
Chœur des fileuses ; de Wagner ; par l’Opéra de Berlin ; Polydor 66518.
Chœur des pèlerins ; de Wagner ; par l'Opéra de Berlin ; Odéon 165520.
Les instruments de l'orchestre (2 disques) ; de Raynaldo Hahn ; par l'Opéra de Berlin ; Ultraphone FP 1472.

Diction et Littérature

Monologue d'Harpagon (IV, 7) ; de Molière ; par De Féraudy ; Pathé 93017.
Les femmes savantes (II. 7) ; de Molière ; par De Féraudy, Pathé 93017.
La chasse ; de Verhaeren ; par Roger Monteaux ; Odéon 171.407.
Les Elfes ; de Lecomte de Lisle; par Roger Monteauix ; Odéon 171.082.
Le Lac ; de Lamartine; par Roger Monteaux ; Odéon 171.082.
A Villequier ; de Victor Hugo ; par Mme Mary Marquet ; Odéon 171.103.
Les disparus ; d'Edmond Rostand ; par Mme Mary Marquet ; Odéon 171.103.
La cigale et la fourmi ; de La Fontaine; par Georges Berr ; Odéon 166.182.
L'épave (2 disques) ; de François Coppée ; par Roger Monteaux ; Odéon 171.112.
Le médecin malgré lui (II. 4) ; de Molière ; par Lafon Croué et Mlle Nizan ; Odéon 238.312.
Le chat, la belette et le petit lapin ; de La Fontaine ; par Georges Berr; Odéon 166.183.
Le chat et le vieux rat ; de La Fontaine ; par Georges Berr ; Odéon 166.183.
Le héron ; de La Fontaine ; par Sylvain ; Pathé 4053 X.
Le chêne et le roseau ; de La Fontaine ; par Sylvain ; 4053 X.

La laitière et le pot au lait; de La Fontaine ; par Sylvain; Pathé 4051.
Le loup et les brebis ; de La Fontaine ; par Sylvain ; Pathé 4051 X.
La mort du loup ; d'Alfred de Vigny; par Roger Monteaux ; Odéon 166.179.

Les disques : « FLORILEGE » 112, bd Haussmann, Paris.
offrent un choix remarquable de disques de diction et de littérature dont nous ne pouvons donner ici toute la liste.

Histoire et Géographie

Le vrai procès de Jeanne d'Arc (2 disques), de Pitoeff ; par Mme Ludmilla et Pitoeff ; Odéon 166.296 et 166.297.
Ça ira ; La Carmagnole; de Pitoeff; par Cambon et chœurs ; Columbia DF 82.
Hymne à la nature ; de Gossec; par l'Ecole de Chant Choral ; Columbia DF 82.
La Parisienne ; de Casimir Delavigne ; par Pierre Surgères ; DR 205.212.
Le Ventru (chanson satirique) ; de Béranger, par Marcel Clément, DR 205.212.
Le 18 mars 1875 ;  d'Arthur Gaussier; par Firmin Gémier ; DR 119.1;0.
La proclamation de la Commune ; de Vallès ; par Firmin Gémier ; DR 119.120.
La dernière journée de Jaurès ; de Pierre Renaudel ; par Pierre Renaudel ; DR 113.114.
Chant funèbre pour le tribun tombé ;de Pottecher ; par Firmin Gémier; DR 113.114.
Gavotte de Pont-Aven ; par Salaü et Bodivet (biniou et bombarde) ; Od. 238.808.
Bal à deux de Pont-Aven ;par Salaün et Bodivet (biniou et bombarde) ; Odéon 238.808.
Pas cadencé des sans-culottes, prise de la Bastille ; Columbia D ;19 003
L'Armistice de la Grande Guerre ; de Scapini ; par Alexandre ; Columbia D 19.274.
Une page de la bataille de Verdun ;; du colonel Raynal ; par le colonel Raynal ; Columbia DF 198.
Testament de Louis XVI ; par Georges Colin ; Hébertot Y 4003.
Dernière lettre de Marie-Antoinette ; par Georges Colin ; Hébertot Y 4003.
Le procès de Louis XVI ; par Georges Colin ; Hébertot Y 4004.
La chanson de la soie ;de P. Dupont ; par Jacques ; Columbia D 19.117.
Ma vallée ; de G. Libert ; par G. Libert ; Columbia D 19.117.
Marche des rois; par chœurs ; Gramophone K 63‑28.
Coupo Santo ; par chœurs ; Gramophone K 63‑28.

Chants Scolaires

La visite à la dame ; de J. Dalcroze ; par le Théàtre du Petit Monde ; Columbia D 6272.
Le beau bébé ; de J. Dalcroze ; par le Théâtre du Petit Monde ; Columbia P 6272.
Les petits nains de la montagne ; de J. Dalcroze ; par le Théâtre du Petit Monde ; Columbia D 6276.
Les réponses de Grand'Mère ; de Dubus et Delabre ; parle Théâtre du Petit Monde ; Columbia D 6276.
Le jeu du chemin de fer ; par J. Dalcrozc ;par le Théâtre du Petit Monde ; Columbia D 6277.
Le mariage de Pinson ; de Dubus et Delabre ; par le Théâtre du Petit Monde ; Columbia D 6277.
La ronde du petit agneau bêlant ; de J. Dalcroze ;par le Théâtre du Petit Monde ; Columbia D 19.225.

Madame la Lune ; par S. Feyrou ; Lumen 33.016.
Le clocher; par S. Feyrou ; Lumen 33.016
Les roses de mon rosier; de Groffe et Zimmermann ; par J. Sorbier et S. Feyrou ; Columbia D 19.305
Pourquoi M. Guignol ; de Groffe et Zimmermann ; par J. Sorbier et S. Feyrou; Columbia D 19305
Berceuse à Nounourse ; de Groffe et Zimmermann ; par J. Sorbier et S. Feyrou ; Columbia D 19.308.
Madame la neige et ses pierrots blancs ; de H.Dubus ; par Mme Decroix-Savoye ; Scola      phone 6.007,
Le sapin joli ; Dans le nid enchanté ; de H. Dubus ; par Mme Decroix-Savoye ; Scolaphone 6.007.
Nous n'irons plus au bois, par le Théâtre du Petit Monde ; Columbia DF 671.
Meunier, tu dors ; par le Théâtre du Petit Monde ; Columbia DF 671
Cueillons, cueillons les roses; de H. Dubus et Schlosser ; par Hermin Dubus ; Scolaphone 6002.
La fête au village ; de H. Dubus ; par H. Dubus ; Scolaphone 6.002.
Le rêve des pierrots au clair de lune ; de H. Dubus ; par H. Dubus ; Scolaphone 6.004.
Petites chansons ; de H. Dubus ; par H. Dubus ; Scolaphone 6.004.
A la noce de Toinette ; de H. Dubus ; par H.Dubus ; Scolaphone 6.003.
La grand'fête de printemps ; de H. Dubus ; par H. Dubus ; Scolaphone 6.003.

Les disques de LA CHANSON A L'ECOLE
Germaine Weill
48, rue d'Alésia, Paris.

Vieilles chansons du pays de France que nous recommandons particulièrement

Récreatifs

Le cirque Bilboquet (2 disques) ; Bilboquet et Cie ;par Bilboquet et Cie ; Columbia DFX 64.
La chasse au lion ; de Bach et Laverne ; par Bach et Laverne ; Odéon 165.849.
La fable à Toto ; de Bach et Laverne ; par Bach et Laverne ; Odéon 165.849
Toto au Jardin des plantes ; de Bach et Laver ne; par Bach et Laverne ;Odéon 238.000.
Tout va bien ; de Bach et Laverne ; par Bach et Laverne ; Odéon 238.000.
Cendrillon (2 disques) ; de Groffe et Zimmermann ; Columbia DF 687.

Disques pour l'enseignement
des langues étrangères

1) LINGUAPHONE
12, rue Lincoln, Paris.

2) ASSIMIL
4, rue Lefebvre, Paris.

Nous donnons ces deux adresses à titre indicatif. Nous regrettons que la marque Assimil n'ait pas de cours d'espéranto et que celui de Linguaphone soit si insuffisant.

Nous espérons un jour donner sur disques C.E.L., avec la collaboration du Groupe Espérantiste de l'Enseignement, un véritable cours d'espéranto facile et attrayant, le cours que de nombreux éducateurs attendent et qui leur permettra de devenir espérantistes.

Rythmique à l'aide des disques C.E.L. à l'école de Saint-Nazaire (P.-O.)
Défilé: Marche « Dans la lumière »

Comment utiliser les Disques C.E.L.

Chants Scolaires

Avant d’expliquer comment vous pouvez utiliser nos disques, voici, racontée par une de nos élèves, l'heure de chant.

« Monsieur Pagès, notre instituteur, apporte à l'école un phonographe. Il met un disque et nous écoutons la chanson. Après en avoir écouté plusieurs, il nous dit : « Laquelle préférez-vous ? » Nous lui nommons le titre. Il fait jouer ce disque plusieurs fois. Puis, il appelle les écoliers qui, d'habitude, chantent mieux que les autres.

« Ceux-là chantent d'abord. Monsieur Pagès fait jouer l'autre côté du disque et nous entendons : « un ! deux ! un ! » Et voilà les écoliers qui chantent accompagnés du phonographe.

« Le chant me plaît aussi parce que parfois un écolier chante seul. Il y en a qui n'ont pas écouté pendant qu'on faisait jouer le phonographe, alors ils donnent à la chanson l'air d'une autre. Monsieur Pagès dit : « Quel canard ! » Et tout le monde se met à rire. Mais parmi ceux qui rient, il y en a qui savent encore moins : « Oh ! tu peux rire, voyons, chante ! » lui dit notre instituteur. Et il chante bien plus mal que le premier.

NOS DISQUES sont divisés en deux parties, une partie chant, une partie accompagnement. Quand ces deux parties sont sur la même face, elles sont séparées par une plage neutre facilement visible. On peut ainsi à volonté faire entendre soit le chant, soit l'accompagnement.

POUR APPRENDRE LE CHANT : Chaque élève doit d'abord posséder le texte du chant mis à l'étude. La classe est réunie autour du phonographe, quelques mots d'explications et on déroule le disque. L'oreille écoute le disque, les yeux lisent le texte. Une fois, deux fois, trois fois le phonographe chante, les enfants suivent et naturellement la mélodie se grave dans leur mémoire. Tous les élèves ne sont pas également doués, séparez ceux qui chantent bien et qui mémorisent rapidement, du reste de la classe. Vous pourrez alors vous servir tour à tour de votre équipe de chanteurs et du phono, et toute la classe arrivera au résultat désiré.

Essayez aussi de faire battre la mesure par vos élèves alors que le disque tourne, de faire chanter en sourdine en même temps que la chanteuse. Enfin si, au début, les départs sont mauvais, faites chanter enfants et phono et au bout de 2 ou 3 tours de disque, soulevez le diaphragme.

Maintenant, si vous ne voulez pas de cette leçon de chant, pendant le travail manuel, la couture, mettez votre phono en train. Inutile de donner des explications, il suffira d'écrire au tableau noir les paroles du chant, et un beau jour vos élèves sauront le chant. Eux-mêmes vous demanderont le disque des « Petits Lapins » ou celui des « Crêpes », chants appris sans votre intervention.

Procédé global qui ne découpe pas le chant en ses phrases musicales et qui nous a toujours réussi quelle que soit la difficulté du morceau. Mais quelques collègues ont fait avec nos disques, comme ils auraient fait avec leur voix ou avec leur instrument : une phrase musicale étudiée, puis une autre, enchaînons, et ainsi de suite.

Nous donnons donc un « truc » qui permet de repérer sur le disque les diverses parties et que nous avons trouvé dans le « Journal des Institutrices et des Instituteurs », N° du 10 Décembre 1938 :

« Découper une bande rectangulaire de carton d'une largeur d'un centimètre environ, et un peu plus grande que le rayon du disque. Il s'agit d'inscrire, sur cette bande, des repères à l'encre pour les couplets ou les phrases que l'on veut isoler. Comment les établir avec précision ? La bande de carton, percée à une extrémité, est fixée à l'axe de rotation du disque. D'une main, on la tient légèrement sur le disque qui tourne, tandis que, de l'autre, on trace sur elle à l'endroit voulu - début d'une phrase ou d'un couplet - et au niveau de l'aiguille, un simule trait. Pour sa gouverne, on y ajoute les premiers mots de la phrase.

Lorsqu'on veut l'utiliser, il suffit de placer la bande sur le disque qui tourne, de l'immobiliser d'une main et de poser l'aiguille au trait indicatif de la phrase à entendre ».

Un inconvénient, cependant : vous risquez d'abîmer votre disque, si vous n'agissez pas avec délicatesse. Et même avec tout le soin que vous y apporterez, si vous répétez cela plusieurs fois, votre disque s'en ressentira fatalement.

Notons encore un appareil : « Le Mnémosyne », qui peut répéter autant de fois qu'on le désire une partie de disque et cela automatiquement.

Rythmique à l’aide des disques C.E.L. à l’école de Saint-Nazaire –P.-0.)
Tout un village assiste à l'évolution des enfants avec les disques C.E.L. et l'électrophone C.E.L.

Rythmique

Le succès de nos premiers disques de chants scolaires nous a poussé vers des perfectionnements et des recherches. Nous avons enregistré des chants sur lesquels ont été établis des évolutions, des petits ballets ou des mouvements rythmiques. Ces disques, comme les premiers, peuvent aussi, tout simplement, servir pour l'étude et l'accompagnement des Chants scolaires. Mais ils permettent aussi : l'exécution des mouvements rythmiques accompagnés par le chant enregistré, ou l'exécution des mouvements rythmiques accompagnés par le piano-violon, ou encore l'exécution des mouvements rythmiques accompagnés simultanément par un choeur et l'accompagnement piano‑violon.

***

Pour l'étude des mouvements rythmiques il est d'abord indispensable de faire écouter plusieurs fois le disque aux futurs exécutants, de façon à leur donner une idée précise et complète de la mélodie.

En s'aidant ensuite des textes et des schémas, exécuter le premier mouvement, sans le disque ; quand il est su parfaitement, le faire exécuter avec le disque ; apprendre le deuxième mouvement sans le disque ; faire exécuter premier et deuxième mouvement sans le disque, puis avec le disque et ainsi de suite, jusqu'à épuisement.

Il est évident que notre procédé n'est qu'une indication ; chacun peut le modifier à son gré. Mais nous ne nous en sommes point tenus là. Tout comme nous avons crée les premiers disques pour étude et accompagnement de chants scolaires, nous avons aussi créé des disques pour gymnastique rythmique.

Nos disques de gymnastique rythmique se divisent en deux parties. Sur la première partie, pendant que le, piano joue, le speaker compte les temps de chaque mesure; sur la deuxième partie, l'orchestre joue seul.

Pour se servir de ces disques, voici quelques directions :

1°. Etudier le mouvement sans le disque :

Faire apprendre la première mesure, dès que l'exécution est satisfaisante passer à la deuxième. Lier ensuite première, deuxième et troisième, et ainsi de suite, jusqu'à épuisement de toutes les mesures.

Le mouvement exécuté parfaitement sur une face, sans le disque, les élèves sont avertis qu'ils auront à l'exécuter au commandement du disque.

2° Exécution avec la première partie du disque (piano, mesures comptées à la voix)

Les élèves obéissent simplement à la voix du phonographe. Répéter le mouvement plusieurs fois afin que les enfants saisissent la cadence et la musique.

Tous ces mouvements s'exécutant identiquement sur quatre faces, il est évident qu'il suffit de l'étudier sur une face, le changement de face s'opérant facilement ; le moniteur changeant lui-même de côté au moment fixé.

3° Exécutions avec la deuxième partie du disque (orchestre) :

Les temps forts sont nettement marqués à la cymbale : les enfants commencent le changement de position au temps fort et continuent au temps faible. La cymbale est le seul guide.

Si le résultat satisfaisant n'est pas atteint, recommencer l'étude avec la première partie du disque : n'utiliser la deuxième partie que pour l'exécution définitive.

Et voici, pour clore ce chapitre sur les disques C.E.L., des appréciations :

Projets d'avenir

Par ces quelques pages, nous vous avons donné l'essentiel d'un travail commencé il y a près de 10 ans, et que nous continuons.

Il faut, par le disque, amener au chant, à la musique les milliers d'enfants et aussi d'instituteurs victimes de la scolastique.

Nous tâcherons de mettre au point, une méthode qui, en partant des mélodies très simples de notre folklore et en utilisant non seulement le disque, mais aussi la flûte douce ou pipeau, les instruments de l'orchestre enfantin (tambourin, triangle, cymbales) donnerait à l'enfant d'abord le goût et l'amour de la musique, ensuite un minimum de connaissances techniques lui permettant, suivant ses capacités, de continuer l'étude du premier des arts antiques.

La danse ne saurait être séparée de la musique. Le disque sera l'auxiliaire indispensable de l'éducateur qui voudra faire revivre les vieilles danses : gavotte ou menuet, bourrée ou farandole, quadrille au sardane.

C'est encore un projet, mais que nous réaliserons certainement.

Ces pages que vous venez de lire n'ont qu'une ambition : faire connaître les multiples services que peut rendre le disque dans l'Enseignement du 1er degré. Loin de nous la pensée de faire du phonographe à toute heure et en toute occasion, de vouloir remplacer le maître par un haut-parleur, mais nous estimons que nous avons dépassé l'époque du tableau noir et du manuel scolaire. L'éducateur moderne se doit d'adapter à l'école toutes les inventions qui peuvent l'aider dans sa tâche, non pour faire de lui un simple manœuvre chargé de mettre en train les machines à enseigner, mais bien pour rendre son oeuvre éducative sans cesse plus active, sans cesse plus conforme aux aspirations enfantines, sans cesse plus féconde.

C'est dans cet esprit que nous avons placé le disque dans notre matériel d'enseignement.

Radio Scolaire

Le phonographe est à tout moment, à toute occasion, votre serviteur obéissant. Point besoin d'attendre la minute précise où commencera une émission radiophonique, qui, peut-être, sera couverte par d'ennuyeux parasites.

Vous arrêtez le disque à votre volonté; vous pouvez questionner, commenter telle ou telle partie, recommencer l'audition, la répéter. Le phonographe est aux ordres des élèves et du maître : liberté complète parfaitement assurée.

Une discothèque suffisamment garnie et, au besoin, la discothèque de la circonscription, vous permettront de composer vos auditions phonographiques à la mesure de vos enfants. Et si les disques ne s'adaptent pas, comme vous le désireriez, à vos jeunes amateurs de musique, vous pouvez par vos explications, mettre tout au point ; adaptation, que la T.S.F., qui émet pour des écoles aussi nombreuses que variées, ne pourra jamais obtenir.

Avec le phonographe, l'instituteur n'abandonne pas sa classe ;le contact avec ses élèves, permanent.

Mais nous ne devons pas ignorer la Radio elle a certainement son rôle à remplir en éducation. Et dans cette brochure destinée au disque nous devons dire ce que nous pensons de la Radio Scolaire.

Avant toute discussion, il est capital de mettre au point les conditions matérielles nécessaires à une bonne émission et à une bonne réception des heures de radio scolaire.

Emissions : Il faut qu'elles soient assurées par un groupe d'émetteurs de façon à être facilement captées en un point quelconque du pays.

Réception : Une liste de postes récepteurs vérifiés et expérimentés par une Commission officielle de techniciens, a été arrêtée par le Ministère de l'Education Nationale. Mais tous ces postes, certes excellents, sont d'un prix élevé. Comme il est fait pour les achats d'appareils de projections cinématographiques, il faudrait que l'achat d'un poste agréé donne droit à une subvention.

Donc, pour nous résumer sur ces points :

Emissions pouvant être reçues facilement dans tout le pays,

Subventions aux achats de postes récepteurs agréés.

Ces conditions matérielles remplies, nous verrons peu à peu, venir à la radio un grand nombre d'écoles, et peu à peu se formera une pédagogie radiophonique si on prend par principe de ne jamais perdre le contact entre services d'émissions et auditeurs, maîtres et élèves. Pour établir cette collaboration entre émetteurs et, récepteurs, pour qu'elle soit fructueuse, un bulletin imprimé, est indispensable. Il devrait être hebdomadaire, ses principales rubriques devraient donner les programmes et les horaires exacts des émissions, les textes à radiodiffuser; en un mot, tout ce qui paraîtrait indispensable à une bonne préparation de l'heure de radio-scolaire. En sus de cette partie, des pages seraient réservées aux auditeurs qui exprimeraient librement leurs critiques et leurs suggestions.

Mais sans attendre les résultats d'expériences qui seront longues et délicates, nous pouvons rechercher, dès maintenant, comment la Radio peut s'adapter à ce que l'on a convenu d'appeler « l'Ecole Nouvelle ». Son usage, en effet, peut s'allier aussi bien aux méthodes nouvelles qu'aux méthodes traditionnelles; nous pourrions même dire plutôt à celles-ci qu'à celles-là. La radio peut renforcer l'enseignement verbal et dispenser de l'observation directe et personnelle au lieu de la compléter. Opposés à l'école même, aux leçons ex-cathedra faites par l'organe du maître, nous sommes davantage opposés à ces mêmes leçons débitées par un haut-parleur. Mieux vaut encore la leçon du maître avec mimique, ses gestes, sa voix, le tableau noir et la craie, que celle de l'invisible speaker. Le problème pédagogique soulevé par la radio, ainsi envisagé, ne peut pas être résolu par la radiodiffusion de cours ou de conférences. Ce serait une solution simpliste qui, surtout à l'échelle primaire, n'apporterait rien, ni aux enfants ni aux éducateurs. Elle servirait à rajeunir des méthodes aujourd'hui périmées.

L'écoute d'une émission radiophonique exige des auditeurs (adultes ou enfants) le silence, le calme. une attention volontaire intense. Les perceptions auditives retiennent peu l'attention. Dans une écoute de radio, un seul sens est impressionné : l'ouïe. Ces perceptions auditives n'ont pas de rapport avec celles qui impressionnent au même moment les autres sens. D'autre part, durant l'écoute, les enfants ne peuvent, ni remuer, ni parler, c'est la passivité la plus complète. S'isoler du monde extérieur, tendre ses oreilles et son esprit, voilà ce que demande une émission radiophonique. Quoique l'on fasse, elle ne saurait donc se prolonger au-delà de 30 minutes pour nos enfants de 10 à 14 ans, de 15 minutes pour les moins âgés.

La radio scolaire a encore un grave inconvénient : elle ne peut s'adapter à chaque auditoire en particulier, ses émissions ont un caractère très général. Mais malgré ces défauts, la radio a sa place à l'école, elle doit être adaptée aux nécessités de l'école nouvelle.

Nous apprenons au moment de la mise en page, la création de « Les ondes scolaires », 78, boulevard St Germain, Paris. Mensuel. Un an : 20 fr.

Nous félicitons Sudel, et souhaitons bon succès à cette revue.

Nous avons ainsi des dizaines et des dizaines de lettres, venant de tous les coins de France, des colonies, de Belgique.

Les Inspecteurs disent :

Je vous suis très reconnaissant d'avoir bien voulu me faire parvenir un spécimen de vos disques. Je dois vous déclarer en toute sincérité que j'ai été ravi par la qualité de ce disque. La musique de Mozart est servie d'une manière impeccable par l'interprète dont la voix est d'une merveilleuse limpidité et dont la diction est bien nette. La musique d'accompagnement est également parfaitement au point...

Je me ferai un plaisir de recommander ce disque au personnel de ma circonscription. J'espère que les autres numéros de votre liste sont de cette valeur, qui dépasse de bien loin les réalisations commerciales des grandes marques...

Continuez hardiment dans cette voie où vous me paraissez capable de réalisations de premier ordre.

B..., Inspecteur Primaire.

Je vous remercie de votre envoi. Je ne connaissais jusqu’ici, vos réalisations que par la lecture de l'Educateur Prolétarien. La réalisation de ce disque me parait excellente. Aussi signalerai-je votre effort aux conférences pédagogiques.

V..., Inspecteur Primaire.

Veuillez agréer mes compliments les plus chaleureux pour vos productions, votre disque 101 est bien, fort bien même. Mais le 105 est remarquable au point de vue pédagogique. A une de nos dernières séances organisées par le personnel enseignant « Les petits lapins de grand' mère » ont été chantés par un groupe d'élèves, de façon extrêmement satisfaisante, uniquement après auditions répétées de ce disque. C'est très bien.

C…, Inspecteur d'Académie.

…J'ai étudié seulement la valeur pédagogique du procédé, ou, plus exactement, de la technique nouvelle. Elle s'apparente, a-t-on dit, à celle du chanteur des rues ; il serait facile de montrer que le chanteur des rues est un maître pédagogue qui sait créer et retenir l'intérêt avec un bien mince sujet. On pourrait dire aussi que les chefs-d’œuvre de la chanson populaire se sont transmis par l'audition ; comme l'a si bien dit A. France : « les chansons sont des frêles immortelles qui volent de lèvres en lèvres » ; c'est ainsi qu'elles sont parvenues jusqu'à nous. Preuve que l'apprentissage par l'audition ne déforme pas. Et c’est bien la seul que j'ai vu pratiquer dans nos écoles ; et c'est bien le seul que, sous le fallacieux voile du solfège, pratiquent les élèves de tous les établissements où le chant est obligatoire...

Audition demande répétition, donc fatigue pour ceux qui savent chanter, donc connaissances musicales solides pour les instrumentistes. Et... impossibilité pour le nombre considérable de ceux qui ne peuvent ou ne savent. Le disque ne se fatigue pas, le disque ne détonne pas ; inlassablement, il répètera. Partout où furent utilisés les disques C.E.L., la répétition ne fut pas aussi longue qu'on pouvait s'y attendre. Il semble qu'en un temps moyen d'une demi-heure, la plupart des chants sont appris.

F..., Inspecteur Primaire.

Les compte rendus de la presse :

Nous signalons donc volontiers les disques que vient d'éditer la Coopérative de l'Enseignement Laïc de Saint-Nazaire (Pyrénées Orientales), il en est qui règlent sur une musique appropriée des mouvements rythmiques, il en est, en outre, un de particulièrement remarquable, il contient sur une de ses faces, chantées par Mlle Claire Candès, de l'Opéra-Comique, des paroles composées sur une musique de Mozart, sur l'autre face, il n'y a que l'accompagnement seul (piano et violon). C'est donc une excellente artiste qui apprend la romance aux élèves. Un petit scénario chorégraphique, joint au disque, permet de leur faire exécuter de gracieuses évolutions. On ne saurait trop encourager dans l'enseignement de telles initiatives.

Gabriel TIMMORY (« Bulletin de la S.O.C. »).

Nous devons rendre hommage à la C.E.L. (lisez Coopérative de l’Enseignement Laïc) de nous présenter un disque non seulement parfaitement réussi du côté technique, mais fort bien venu à tous égards. - Extrait du recueil Chant, Rythmiques de Dubus et Robinet, « Par la Nuit charmée » est une évocation radieuse de Pierrots et de Pierrettes de rêve dans un caressant déploiement musical, propre à servir au mieux les plus gracieuses évolutions. - Au recto du disque s'inscrit superbement le timbre chaud de Mlle Claire Candès, de l'Opéra-Comique, et du piano qui l'accompagne ; au verso, accompagné au piano, un violon supplée la chanteuse. La première face offrira à nos élèves le chant modèle ; la seconde face, avec une mesure comptée avant le départ de chaque couplet. fournira aux enfants l'accompagnement idéal soit de leur chant, soit de leurs évolutions rythmiques. Une notice de huit pages est jointe au disque, donnant la musique et les paroles du chant, l'analyse des mouvements rythmiques avec schémas explicatifs et par surcroît de très clairvoyantes directives pédagogiques. Que peut-on demander davantage ?

ROYER : « Le Phonographe à l'Ecole ».

Il est bon de souligner dans ce domaine l'effort intelligent de la Coopérative de l'Enseignement Laïc (disques C.E.L.) qui a fait enregistrer sur chaque face un couplet et le refrain, puis vers le centre et séparée du chant par un espace neutre, la musique d'accompagnement. Trois disques C.E.L. ont paru, contenant six chants et une nouvelle série de, trois autres (10 à 12 chants) est en préparation pour octobre. On peut tous les demander.

La bonne formule, la seule, est donnée par la C.E.L. (voir Ciné-Disque, n° 6, p.15). Il est en effet au point de vue scolaire, parfaitement inutile d'inscrire tous les couplets d'un chant sur une face de disque, il suffit d'y joindre le texte imprimé, et la musique d'accompagnement peut rendre de grands services lorsque les enfants possèdent les paroles et l'air.

(« Ciné-Disque, Enseignement », juillet 35).

Les usagers de notre Discothèque ne peuvent que vous louer de vos efforts, nous avons enfin des disques conçus par des pédagogues.

BREDUGE, administrateur de la Discothèque de l'Allier, Moulins.

Votre formule est la seule qui permette l'apprentissage du chant par le disque. Excellente qualité technique des disques. Enregistrement qui ne le cède en rien à ceux des grandes marques. Je souscris avec grand plaisir à une nouvelle série, pour deux exemplaires.

M. PUJOS, directeur de la Cinémathèque du Lot-et-Garonne.

Et voici, pour clore ce chapitre sur les disques C.E.L., des appréciations.

D'abord, la voix des usagers :

La musique plait à tous, les morceaux sont bien choisis et d'une excellente portée sociale et littéraire.

CRUZEL, Cancon (Lot-et-Garonne).

Avec mes remerciements pour votre envoi de disques toujours très heureux quant au choix des chants et musique.

JACQUEMARD, Montbéliard.

Les trois disques C.E.L. sont ceux qui me rendent les plus grands services. Je tiens à vous exprimer ma satisfaction à ce sujet, leur présentation facilite beaucoup l'étude des chants par audition.

MICHAUT, Aubervilliers (Seine).

Parfait votre disque C.E.L. Tous mes compliments Envoyez-moi les deux autres.

BARBE, Lilly-Tillard (Oise).

J'ai reçu les deux disques en parfait état. le suis satisfait à tous points de vue; interprétation parfaite, gravure très satisfaisante.

Ludovic CASSAN, Narbonne.

Reçu nouveaux disques. Merci. Très satisfait. Ferai propagande.

CAZAUX, Capbreton (Landes).

Avec, à nouveau, mes félicitations pour votre si louable effort.

AUBA, Mérignac (Gironde).

Je suis très heureux du résultat obtenu avec vos disques C.E.L.

LAFFORGUE, Ecole de plein air de Dabeaux( Hte-Garonne).

Débordé de travail, je remets à plus tard étude critique des nouveaux disques. Mais d'ores et déjà je vous dis bravo.

SUBILS, St-Vincent (Hérault).

Ma femme et moi qui ne chantions pas, apprécions énormément ce nouveau mode d'enseignement. Le disques sont très nets et les chants très bien choisis. D'ores et déjà nous souscrivons à la nouvelle série.

EPRINCHARD, Ossès (Basses‑Pyr.).

Indispensable à tous les maîtres et maîtresses qui ne peuvent ou ne savent chanter. Avec les disques C.E.L., on pourra désormais chanter dans toutes les classes.

2° Très utile aux maîtres et maîtresses qui peuvent enseigner le chant sans le secours du disque. En effet, le disque donne non seulement des notes, mais le rythme. Partout (et notamment en Touraine) les enfants (et souvent les maîtres) ont tendance à ralentir, et nombre de chants se trouvent ainsi dénaturés, Avec les disques, tous les chants conservent leur beauté originale.

DAVAU, La Noiraie (Indre-et-Loire).

Très satisfaite des trois disques reçus ; je vous demande de vouloir bien me faire parvenir les trois autres. Jamais l'étude d'un chant par mes petits élèves, n'a été si aisée, si charmante, qu'avec un disque C.E.L.

Mlle LOURDINI, Firminy (Loire).

J'ai expérimenté avec un très vif plaisir et un très grand succès votre réalisation et la recommande chaudement autour de moi.

LEJEUNE, Le Mée (Eure-et-Loir).

Les trois derniers disques sont encore supérieurs aux trois premiers. Leur audition est vraiment agréable et grâce à l'ingénieuse disposition de l'accompagnement, les maîtres les plus déshérités au point de vue musical, pourront enfin mettre une note gaie dans leur classe et assumer d'une façon convenable l'enseignement de la musique. Avec mes félicitations pour l’œuvre accomplie.

Mme PIARRAT, Houéoeurt (Vosges).

DISQUES C.E.L.

CHANTS SCOLAIRES

Disques interprétés par Mme DECROIX, de la Gaieté Lyrique :

N.101 :      Le semeur, paroles de Parsuire, musique de Torcatis. De 9 à 14 ans.
                 Les marteaux. paroles de Parsuire, musique de Torcatis. De 9 à 14 ans.
N 102 :      Au jeune soleil, paroles de H. Dubus, musique de G. Schlossei. De 10 à 14 ans.
                          Ronde des fleurs printanières, par. de H. Dubus, mus. de P. Schlesser. De 10 à 14 ans.
N.103        Petit papa le soleil brille, paroles de E. Bizeau, musique de De Cardelus. De 7 à 10 ans.
                 Sous les arbres verts, paroles de E. Bizeau, musique de Cloërec Maupas. De 9 à 14 ans.
N.104                 Bonjour, paroles de Parsuire, musique de Torcatis. De 5 à 8 ans.
                          Noël, paroles de J-B. Clément, musique de Manescau. De 12 à 14 ans.
N.105        Les petits lapins de grand'mère, par. de E. Bizeau, mus. de De Cardelus. De 5 à 10 ans.
                 La complainte des petits oiseaux, par. de Bizeau, mus. de De Cardelus. De 8 à 12 ans.
N.106                 Chanson du Vent, paroles de Albert Sac, musique de Beethoven. De 10 à 14 ans.
                 C'est l'hiver, paroles de Albert Sac, musique de J-P. Garat. De 12 à 14 ans.

Disques interprétés par Mme CANDÈS-ROBIN, de l'Opéra Comique :

B.203        Par la nuit charmée, paroles de H. Dubus, musique de Mozart. De 12 à 14 ans.
B.204                Fleurs japonaises, paroles de H. Dubus, musique de Schumann. De 12 à 14 ans.
                 Sur les flots changeants, paroles de H. Dubus, musique de Beethoven. De 12 à 14 ans.
B.205        Le joli jeu des cueillettes, paroles de Albert Sac, musique de Dumont. De 6 à 10 ans.
                        M'sieu Noël, paroles de Albert Sac, air populaire. De 5 à 8 ans.
B.206        Le ballet des brises, paroles de H. Dubus, musique de Mozart. De 10 à 14 ans.
                        Dans la lumière, paroles de H. Dubus, musique de Torcatis. De 10 à 14 ans.
B. 303       Le ballet des Pierrots et Pierrettes, paroles et musique de E. Robinet. De 12 à 14 ans.
                        Danses savoyardes, paroles et musique de E. Robinet. De 10 à 14 ans.
N. 304       Les crêpes de chez nous, paroles de Ph. Lebesgue, air populaire breton. De 5 à 9 ans
                        Tendre ronde d'oiseaux, paroles de H. Dubus, air populaire catalan. De 5 à 9 ans.
B.401                Valse des Fleurs, paroles de Leroy-Meurant, musique de Leroy-Meurant. De 8 à 12 ans.
                        Automne, paroles de V. Hugo, musique de L. Cassan. De 9 à 14 ans.
B.402        J'ai vu la mésange, musique de Elise Freinet. De 8 à 12 ans.
B.403                 Chant de Lel, par de Halpérine et Lalo, mus. de Rimsky-Korsakoff. De 10 à 14 ans.
B.404                 Auprès de ma blonde, chanson populaire. De 5 à 10 ans.
                 Il pleut bergère, chanson populaire. De 5 à 10 ans.


Aux membres de l'Enseignement : Remise 10 %
Pour les abonnés de « l'Educateur Prolétarien » membres de la Coopérative : Remise 20

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