Un jour, dans
un parc, il y avait des chiens et aussi une jolie et grande maison. Dans celle-ci,
il y avait cinq femmes plus deux servantes dont une cuisinière et une
femme de chambre. Dans la maison, il y avait six chambres : une pour la plus
jeune, Miriana, une autre pour l'aînée, Lison, une autre pour Lilia,
la mère, une pour la mamie, Mathilde, une pour la tante et une pour le
mari de Lilia. Les servantes, elles, étaient logées dans des cabanes
dans le parc. Miriana s'habillait
en pantalon et robe rose, Lison avec une robe rose,
Lilia en robe blanche avec une peau de guépard, Mathilde en robe violette,
la cuisinière en robe verte et la femme de chambre en robe noire avec
un tablier blanc.
Lison et Lilia avaient toutes les deux une mamie. Le mari de Lison, Matthieu,
portait souvent une chemise blanche avec une cravate à pois verts sur
fond blanc,et un pantalon gris. Il travaillait comme banquier dans la plus grande
et noble banque de Paris. Jorge, le mari de Lilia était gentil. Il s'habillait
souvent de chemise grise avec une veste et un pantalon noirs. Il était
chef dans une entreprise de voitures Citroen. Les deux maris étaient
riches. Lison était en dernière année de fac. La mamie
était retraitée. Lilia ne travaillait pas. Miriana étudiait
en première S au lycée de Paris. Lison faisait aussi, le mercredi
après-midi de 14 heures à 18 heures, de la danse à l'opéra
de Paris. Elle était danseuse étoile. Elle faisait aussi de la
chorale et elle était la meilleure.
Maintenant, passons
aux choses sérieuses.
C'était en 1917, j'avais alors 3 ans. Dans cette maison, un jour de décembre,
le 22, je me souviens qu'à 9 heures du matin les chiens aboyèrent.
Une voiture blanche entra dans le jardin. Deux femmes, Lison et Lilia, étaient
dans la voiture. Lilia était allée chercher Lison à la
fac. Quand elles entrèrent, la tante Augustine pénétra
dans la pièce, habillée d'une robe bleue. Elle n'était
pas très gentille. La cuisinière Marguerite sortit de la cuisine
pour préparer le déjeuner : c'était de la brioche avec
de la confiture. Il y avait aussi du jus d'orange. Tout le monde, sauf Jorge,
était debout. La servante prit de la brioche, la tartina de confiture
de fraise, et versa du jus d'orange dans un verre, puis mis le tout sur un plateau.
Elle rentra dans le salon. Elle demanda à Lilia si elle pouvait aller
porter le déjeuner à Jorge. Lilia lui répondit :
" Oui, mais dans une demi-heure. "
Elle lui expliqua aussi :
" J'ai fermé la porte à clé. "
Quand elle dit ça, il était exactement 9 heures et demi.
A 10 heures, la femme de chambre Eloïse alla dans la chambre de Jorge.
Quand elle regarda, elle poussa un énorme cri : tout le monde se précipita
sur elle et Lison demanda :
" Qu'est-ce qu'il y a ? "
Eloïse ne répondit rien.
" J'ai compris, dit Miriana, Jorge est mort assassiné ! "
Tout le monde était en larmes. Lison affirma :
" L'assassin est encore dans la maison !
- C'est sûr, mais c'est bizarre, les chiens n'ont pas aboyé, répondit
Marguerite.
- Je vais voir ! s'exclama Matthieu. "
Il revint dix minutes plus tard. Il apprit à la famille :
" Les chiens sont endormis. L'assassin les a endormis.
- Que va-t-on faire ? demanda Mathilde.
- Je ne sais pas.
- On peut appeler la police, proposa Lilia. "
Lison prit le téléphone et composa le numéro.
" Allo ! Allo !
- Tu ne peux pas, expliqua Augustine, le téléphone est coupé.
- J'aurais fait pareil si j'étais l'assassin, annonça Miriana.
- C'est désolant car c'est bientôt Noël, fit remarquer Lilia.
"
Un jour passa, dans deux jours se serait Noël.
" Aujourd'hui,je vais au cimetière en voiture, expliqua Lilia.
Elle sortit prendre la voiture, mais elle revint cinq minutes plus tard :
" Le moteur est fichu !
- J'irai à pied,déclara Lilia. "
Un quart d'heure plus tard, elle revint et expliqua :
" Je n'ai pas pu sortir car la neige bloque le portail.
- On va essayer d'escalader le muret et d'enlever la neige, déclara Lison.
"
Ainsi fut fait, mais personne n'arriva à faire ce qu'avait proposé
Lison. Ils rentrèrent épuisés. Lison annonça :
" Comme hier on ne pouvait pas sortir, on va donc explorer la maison et
on va trouver l'assassin. "
Mais ils avaient beau chercher, ils ne trouvèrent rien. Lison déclara
:
" Si l'assassin n'est pas là, ça veut dire que l'un d'entre
nous est le meurtrier. On va donc tous dire ce qu'on a fait la nuit du meurtre.
Lilia, commence !
- La nuit, je n'avais pas envie de dormir, j'ai donc regardé la télé,
mais vers minuit, il n'y avait plus rien d'intéressant, donc j'ai lu.
Un quart d'heure plus tard, j'ai entendu " aaaaah ! ", mais je croyais
que Miriana avait fait un cauchemar. "
Marguerite expliqua qu'elle était en train de lire et qu'elle s'était
endormie aux environs de une heure du matin.
Augustine, elle, raconta ceci :
" Moi, je n'ai pas fermé l'il de la nuit car Miriana a lu
jusqu'à 11 heures. Après, je ne suis pas parvenue à me
rendormir.
- A toi, dit Lison à Miriana !
- J'ai lu jusqu'à 11 heures, après je me suis endormie, mais à
12 h 15, j'ai fait un cauchemar.
- Moi, commença à raconter la mamie, j'ai dormi comme une carpe.
- J'ai tout le temps dormi. Hein, Lison ? expliqua Matthieu. "
Lison fit oui de la tête.
" Et toi, Lison, demanda Miriana ?
- Moi, j'ai dormi et je peux vous dire que quelqu'un de nous ment.
- Attendez, dit la cuisinière. "
Et elle sortit. Quand elle revint, on entendit " pan ". Marguerite
s'étala de tout son long. Tout le monde se précipita vers elle,
on la transporta dans la chambre de Lison. Quelques minutes plus tard, on su
qu'elle n'avait rien. Le coup de feu était pour qu'elle se taise. Quand
elle fut sur pied, elle expliqua :
" Personne n'est le meurtrier, car j'ai vu Jorge debout. Tu peux sortir
de ta cachette, Jorge ! "
Il apparut et raconta :
" J'ai voulu vous faire peur et savoir ce que vous feriez et comment vous
réagiriez si quelqu'un d'entre nous mourrait.
- Et bien, tu le sais maintenant, répliqua Lilia. "
Vous vous demandez peut-être comment j'ai su tout ça ? Et bien
simplement, Lison l'a dit à ma mère et ma mère me l'a dit
!