Agathe
Je m'appelle Agathe,
J'ai dix ans, je suis en CM2.
J'ai les yeux marron -gris.
Mon animal préféré est le chat.
Chez moi, j'ai cinq chats: trois filles et deux garçons. Les filles
s'appellent :Babore, Molière et Racine. Les garçons: Satanas
et Corneille.
J'ai aussi un Bélier, une brebis et un agneau.
Mon plat préféré est le poulet-frites.
J'ai des copines : Chloé, Axelle, Hannah et et Gwenn. J'ai des copains
: Thomas, Gaëtan.
Mes chanteurs préférés sont Polnareff et Freddy Mercury
du groupe Anglais : Queen. Ma chanteuse préférée est
Natacha Atlas.
Mon père,Didier est maître nageur à la piscine de Guémené.
Ma mère, Françoise est institutrice en maternelle.
Ma grande soeur est en fac d'Art plastique à Rennes.
Mes téléfilms préférés sont les" Chapeau
Melon et Bottes de Cuir" et aussi "Amicalement votre ". Mes
film préférés sont les Harry Potter.
Je suis né le 29 Juillet 1994.
Quand je serai grande je voudrais être Actrice au cinéma et écrivaine.
Je n'aime pas le sport et l'orthographe. J'adore la conjugaison, les maths
et la Chorale.
Ma page vous a plu? Ecrivez-le dans le livre d'or
Il était une fois une fille qui
n 'avait pas de parents. Elle s 'appelait Emma. Elle vivait sous un pont.
Elle s 'était enfuie à plusieurs reprises de l 'orphelinat.
Elle se nourrissait en chapardant des fruits.
Un jour, en se promenant dans la forêt, elle aperçut au beau
milieu de la forêt, une vieille cabane de bûcheron abandonnée.
Elle entra et trouva toutes ces affaires : balais, seau, cuillères,
fourchettes, couteaux, table, lit, draps, armoire & Elle décida
de vivre ici. Elle passa un coup de balai car la maison était poussiéreuse.
Emma alla chercher de l 'eau à la fontaine. Quand elle arriva, une
vieille femme était déjà là. Elle était
vêtue d 'une robe noire comme Emma. La vieille femme commença
à parler :
« Comment t 'appelles-tu ?
- Je m 'appelle Emma et je suis orpheline.
- Moi on m 'appelle Mélissa la vieille sorcière !
- La vieille sorcière ? demanda Emma qui était étonnée.
- Oui, toi aussi tu es une sorcière ! affirma Mélissa.
- Comment ça ? demanda Emma .
- Il fut un temps sombre, ton père et tous les hommes partirent pour
combattre les forces du mal. Mais malheureusement, le sixième jour,
le sorcier le plus fort tua ton père. Quand ta mère l 'apprit,
elle mourut de chagrin !
Puis, on te transporta dans un orphelinat.
- Bon, je dois rentrer, que dois-je faire pour aller chez les sorciers ?
- Je viendrais te chercher demain à dix heures ! » expliqua Mélissa
.
Emma rentra chez elle.
Le lendemain à huit heures, Emma
se réveilla. Elle mangea une mixture de mûres, de fraises et
de framboises.
Un peu plus tard, une lettre tomba près du bol d 'Emma.
Elle ouvrit la lettre et lut à voix haute :
Mademoiselle Emma Padeson,
Nous vous informons que sur votre compte en banque, vous avez 900 000 pièces
d 'or, 300 000 pièces de bronze et 100 000 pièces d 'argent.
Votre numéro de banque est 312.
Voici la clé de votre coffre.
Signé :
Le directeur de la banque.
Emma rangea sa lettre dans une boîte.
On frappa à la porte. Emma alla ouvrir.
« Bonjour, dit Mélissa
- Salut, comment ça va ? questionna Emma.
- Très bien ! affirma Mélissa .
- Veux-tu boire ?
- Non merci ! On y va ?
- D 'accord.
- Derrière ta maison, il y a une cabane en bois, il faut rentrer dedans
!
- C 'est tout ? »
Elles entrèrent dans la cabane.
Mélissa prononça la formule : « Ouvre-toi porte de l 'infinie
rondeur ! »
Une porte s 'ouvrit. Mélissa et Emma entrèrent dans un cabinet.
La porte se referma. Elles eurent la tête qui tournait. Puis çà
s 'arrêta. Une porte s 'ouvrit. Mélissa dit :
« Bienvenue au château des sorcières. »
Emma vit devant elle des magasins d 'habits de sorcières, « Tout
pour des Potions », « Au Meilleur des Chaudrons », «
Plume et Colle », « Banque des Sorciers », « Poste
», « Épicerie ».
Mélissa emmena Emma à la banque qui retira de l 'argent. Puis
elle acheta ses fournitures et rentra chez elle.
Au bout d 'un mois, Emma fut une très bonne sorcière.
Un jour, quand elle était au château,
elle vit une jeune fille en train de pleurer. Emma s 'approcha d 'elle et
demanda :
« Qu 'as-tu ?
- Mon frère a été enlevé par un homme très
méchant.
- Nous allons le retrouver !
- Je m 'appelle Hermione.
- Moi, c 'est Emma ! Allons chez toi.
- D 'accord !
Quand elle fut chez Hermione, Emma demanda :
« Où a été enlevé ton frère ?
- Dans sa chambre !
- Par combien de personnes ?
- Une seule personne.
- Comment a t 'il fait ?
- Avec sa main, il a fait disparaître mon frère, affirma Hermione
- J 'ai lu dans un livre qu 'un très méchant sorcier faisait
toujours comme ça. Par où est-il parti ? demanda Emma ?
- Vers la montagne ! répondit Hermione
- Les témoins le voient toujours partir par-là !
- Que faire ?
- Allons vers la montagne, décida Emma.
- Mais, c 'est dangereux ! cria Hermione .
- Tu veux sauver ton frère, oui ou non ?
- Oui !
- Bon, alors allons-y . »
Dans la montagne, il y avait une grotte.
« J 'y vais, dit Emma .Si je t 'appelle par talkie-walkie & »
Emma rentra dans la grotte et suivit le chemin.
Brr ! frissonna Emma .
La grotte était lugubre.
Au bout d 'un quart d 'heure, elle arriva à une petite pièce,
mais la porte était fermée.
Emma tendit les mains et dit : « Romasqua ! »
Alors la porte s 'ouvrit et elle vit un homme qui avait les mains derrière
le dos et un bâillon sur la bouche.
Emma enleva le bâillon et demanda :
« Qui vous a fait ça ?
- Le méchant sorcier Rastalopos !
- Qui êtes vous ?
- Je m 'appelle Jorge, j 'ai une sSur Hermione.
- Je connais Hermione.
- Il faut sortir vite !
- Impossible ! affirma une troisième voix.
- Rastalopos ! s 'exclamèrent Emma et Jorge.
- Lui-même. Maintenant, je vais vous faire prisonniers.
- Je crois plutôt que c 'est vous, annonça une voix dans le dos
de Rastalopos. »
Des sorciers-policiers étaient là.
« Qu 'est ce que c 'est que ça ? demanda le méchant sorcier.
- Vous ne croyez tout de même pas que je me jetterai dans la gueule
du loup, expliqua Emma. Hermione était à l 'entrée de
la grotte, elle entendait tout grâce à un talkie-walkie et elle
a prévenu la police quand elle a entendu que ça tournait mal.
- Ça alors ! s 'étonna Rastalopos. Je n 'avais jamais pensé
à ça. »
C 'est ainsi que finit notre histoire.
Monsieur Dordone sortit tranquillement
de la maison de dressage des écureuils. Une ombre sortit de derrière
un arbre. À sa vue, Monsieur Dordone prit peur et s 'enfuit.
Le lendemain, un homme prénommé Jean entra chez une dénommée
Elisabeth.
Jean travaillait dans une école, et Elisabeth dans un club de judo.
Il leur arrivait d 'être appelé par la police pour qu 'ils apportent
leur aide à celle-ci.
Aujourd 'hui encore, la police les avait appelés car deux hommes étaient
devenus fous.
À l 'asile de fous, un médecin les accueillit et les conduisit
aux cabines où il y avait les deux hommes.
« Comment s 'appellent-ils ? questionna Jean .
- Dordone et Martone, répondit le médecin.
- Quel est leur métier ? demanda Elisabeth .
- Ils travaillent tous les deux comme patron dans un centre de dressage d
'écureuils, révéla le médecin.
- Comment vous appelez-vous ? dit Jean .
- Stanard, répondit-il.
- Pourquoi sont-ils devenus fous, questionna Elisabeth ?
- Ils ont eu peur et sont devenus fous, affirma Stanard.
- Bizarre, dit Elisabeth .
- Bien, je crois que nous allons faire notre rapport à la police, expliqua
Jean .
- Oui, renchérit Elisabeth .
- À bientôt ! déclara Stanard.
- Oui, c 'est ça ! répondirent Jean et Elisabeth . »
L e lendemain, Monsieur Mortone sortit de l 'asile de fous car il était guéri. Une ombre approcha de lui. Mortone courut, puis tomba raide mort.
À l 'appartement d 'Elisabeth,
Jean servit du champagne à Elisabeth et dit :
« Mortone est mort !
- Comment ? s 'étonna Elisabeth .
- Mort de peur !
- Peur de quoi ?
- Je ne sais pas !
- Patte de chat ?
- Je ne crois pas !
- Pourquoi ?
- Un chat ne fait pas aussi peur !
- Chien !
- Bon d 'accord ! répondit Jean
- Que faire ? demanda Elisabeth .
- Allons voir sur place. »
Sur place, les policiers enquêtaient.
« Que venez-vous faire ? demanda le policier.
- Nous sommes Jean et Elisabeth .
- Ah ! On nous a prévenu dit le policier.
- Alors, quoi de neuf ? dit Jean .
- Juste un bout de tissu qui provient du magasin « Chloé ».
- Nous irons demain « Chez Chloé », dit Elisabeth.
- Très bien, dit Jean , Elisabeth ,pourrais-tu me donner des cours
de judo et de karaté ?
- Bien sûr ! répondit Elisabeth, le cours commence ce soir à
20 heures 30 ! »
Ils rentrèrent chez eux.
À 20 heures 30, Jean se rendit
au cour de judo que donnait Elisabeth. Jean enfila son kimono. Il y avait
trois filles et six garçons. Les filles s 'appelaient Agathe, Chloé
et Hannah, les garçons, Xavier, Thomas, Gaëtan, Vivien, Loïc
et Tony. Les plus fortes des filles étaient Agathe et Chloé.
Les garçons les plus forts : Xavier et Vivien.
Ils s 'assirent tous en rang. Puis Elisabeth dit à Chloé de
combattre Xavier. Chloé gagna. Elle demanda à Agathe de combattre
Vivien. Et Agathe gagna.
Elisabeth dit à Jean : «Tu vois, les filles peuvent être
plus fortes que les garçons .
- Je vois, je peux essayer de combattre quelqu 'un ? demanda Jean .
- Oui, Hannah, répondit Elisabeth .
- Bien, répondirent Hannah et Jean. »
Jean commença à s 'avancer et Hannah de même, puis Jean
s 'élança et quand il atteint Hannah, elle se baissa et Jean
s 'écroula par terre. Hannah en profita pour bloquer Jean. Jean se
releva honteux.
À 22 heures 30, Jean ramena Elisabeth.
Le lendemain matin, Dortone sortit tranquillement
de l 'asile de fous. Une ombre gigantesque sortit de derrière un arbre.
À sa vue, Dortone prit peur et mourut.
Quand Jean et Elisabeth s 'apprêtait à sortir, le téléphone
sonna.
« Je vais répondre, dit Elisabeth .
- Oui ?
- Je suis un policier et Dortone est devant l 'asile de fous et il est mort.
- Très bien, nous arrivons, expliqua Elisabeth.
- Comment ? demanda Jean
- Mort de peur.
- Peur de quoi ?
- Patte de chat ?
- Je ne crois pas !
- Pourquoi ?
- Un chat ne fait pas aussi peur !
- Un chien ?
- Bon d 'accord ! répondit Jean .
- Je vais « chez Chloé », le magasin, et toi tu vas voir
Dortone. »
Elisabeth prit la voiture et alla au magasin
« chez Chloé ». Elle rentra et demanda si il y avait du
même tissu que celui qu 'elle avait trouvé près de Mortone.
« Nous ne fabriquons plus de ce tissu noir que vous avez demandé.
- Depuis quand avez-vous arrêté la fabrication de ce tissu ?
Depuis deux semaines.
- Merci et si la fabrication du tissu reprend, vous m 'en ferez part. »
Pendant ce temps, Jean trouva un bout
de tissu noir.
« Brigadier, pouvez-vous analyser ce bout e tissu noir ?
- Bien-sûr. répondit le brigadier. »
Le brigadier partit avec le petit bout de tissu.
Vingt minutes plus tard, il revint et annonça :
« Votre petit bout de tissu provient du magasin « chez Agathe
». »
Jean rentra chez lui et contacta Elisabeth
.
« Allo, fit Elisabeth
- C 'est Jean, tu peux venir chez moi ?
- Bien-sûr, répondit Elisabeth . »
Une heure plus tard, Elisabeth arriva chez Jean.
« Alors ? demanda Elisabeth
- J 'ai trouvé un bout de tissu qui provient du magasin « chez
Agathe ».
- J 'irai. répondit Elisabeth .
- D 'accord. »
Deux heures plus tard, elle arriva et se gara à côté du
magasin « chez Agathe ».
« Bonjour, je voudrais un morceau de tissu comme celui-ci.
Elle montra le bout de tissu noir.
- Désolé, nous ne faisons plus ce tissu.
- Bien, au revoir. »
Elisabeth sortit. Elle se dirigea vers l 'asile de fous, un mort gisait sur
le sol.
Elisabeth alla chercher de l 'aide et demanda au médecin :
« Qui était cet homme ?
- Un patron de maison, il cherchait à dresser des écureuils,
répondit le médecin, il était là, car il était
devenu fou, comme Mortone et Dortone.
- Merci du renseignement, répondit Elisabeth . »
Puis elle partit et alla chez Jean.
Mais il n 'était pas là.
Elisabeth ouvrit la porte et elle trouva un mot :
Je suis parti voir un dressage d 'araignées.
A tout de suite,
Jean
« Que fait-il là-bas ? se demanda Elisabeth .
Pendant ce temps, Jean se présenta
là-bas comme une personne cherchant des araignées à dresser.
- Nous faisons des robots-araignées pour amuser les enfants, mais nous
dressons aussi des araignées pour tisser les habits et aussi pour chercher
des papiers.
- Et ces robots vous ont-ils déjà servi ?
- Non, répondit le patron.
- Aimez-vous les écureuils ?
- Bien-sûr, et j 'aimerai diriger les maisons !
- Merci, pouvez-vous me donner du fil jaune et rouge et dix araignées
?
- Bien-sûr. Anne-Marie, voulez-vous donner à Monsieur du fil
jaune, du fil rouge et dix araignées ?
- Je voudrai faire un tapis. Vous savez que trois patrons de maisons de dressage
d 'écureuils sont morts ?
- Ah bon, non je ne savais pas.
- A bientôt.
- C 'est ça.
Jean sorti du magasin.
« Bertrand et William, suivez cet homme et capturez-le. ordonna le patron.
- Oui maître. »
Q uand Jean arriva chez Elisabeth , celle-ci était chez Jean.
Bertrand se jeta sur Jean, puis William se rua sur lui à son tour.
Jean fut assommé et transporté dans la cave du magasin.
Elisabeth habitait en face de chez Jean.
Quand Jean s 'est fait enlever, Elisabeth l 'avait vu et avait sauté
dans sa voiture. Elle avait suivi les kidnappeurs. Elle les avait suivit jusqu
'à la cave. Avec son passe-partout, elle ouvrit la porte. Ils sortirent
tous les deux. Ils montèrent tous les deux dans la voiture d 'Elisabeth
et allèrent au commissariat de police. Les méchants se firent
arrêter. Ils passèrent aux aveux. Ils avouèrent qu 'ils
avaient tué les patrons Mortone et Dortone et un autre. Ils les avaient
tués avec un géant, pas n 'importe lequel, un géant robot-araignée.
Un mois plus tard, le patron de l 'entreprise de dressage d 'araignées réussit à s 'échapper de prison.
A vous d 'imaginer la suite !
Si j'avais une chouette
Je l'appellerais Lisette
Si j'avais deux pigeons
Le premier jouerait de l'accordéon
Le deuxième serait un bon garçon
Si j'avais trois moineaux
Le premier n 'aurait pas peur de l'eau
Le deuxième se transformerait en veau
Et le dernier aurait un enclos
Si j'avais un hibou
L'un mangerais du houx
L'autre fabriquerait des clous
le troisième aurait les cheveux roux
Et le quatrième aimerait la boue
Si les français parlaient anglais
Si les chiens faisaient des chats
S'il n'y avait qu'un seul pays
Si les oiseux mangeaient les renards
Si les chats volaient
Si les maisons volaient sur la terre
Si les papys jouaient au rugby
La terre ne serait-elle pas mieux ainsi ?
Avez vous vu la fille
Qui mange des myrtilles
Le matin, le soir et le midi
Elle est allée à Saint Denis
Elle danse sur un fil
Au joli cirque de Bill
Elle monte sur un cheval
Puis s'en va danser au bal
Une rentrée
en 1953
Le 1er octobre, Chantal se
lève. Elle habite en ville avec ses parents un appartement de trois
pièces : une cuisine, une chambre et un salon. Chantal dort dans le
salon.
Elle va dans la cuisine. Un café au lait l 'attend. Elle prend dans
le placard le pain et de la confiture dans la glacière.
Elle fait sa toilette dans la cuisine, enfile une robe bleue et sa blouse
noire. Avant de partir, elle prépare son cartable : une ardoise son
crayon d 'ardoise, un cahier de brouillon, une trousse, un cahier du jour
et un repas .
Chantal se réchauffe près du fourneau.
A huit heures moins vingt, elle part. L 'école est à trente
minutes à pied. Deux minutes plus tard, Alain la rejoint et ils continuent
le chemin ensemble.
A huit heures dix, Chantal entre dans l 'école des filles. Elle joue
à la corde à sauter avec Michelle et Françoise.
A huit heures trente, la cloche sonne. Les maîtresses : Valérie
et Anne- Marie appellent les enfants. Chantal et Françoise vont chez
Anne- Marie et Michelle chez Valérie.
Dans la classe, il y a un poêle pour chauffer.
On sort l 'ardoise, la trousse et le cahier de brouillon. On fait de la conjugaison
et de l 'arithmétique.
A onze heures trente, on sort son repas et on le fait chauffer sur le poêle.
A une heure et demie, l 'école reprend. On fait du français
et du dessin. Dans la journée, Chantal a eu cinq bons points.
A quatre heures et demie, Chantal rentre chez elle.
Sa mère lui donne de l 'argent pour faire les courses. Chantal gardera
la monnaie pour elle. Elle achètera un illustré et des bonbons
avec.
Puis Chantal va faire du patin à roulettes avec Michelle et Françoise.
Il commence à pleuvoir, Michelle rentre chez elle. Françoise
va chez Chantal. Elles jouent à la poupée. A six heures, Françoise
rentre chez elle. Chantal découpe des catalogues. Le soir, elle mange
de la soupe, puis elle va se coucher.
Chantal, une fille de 9 ans,
se lève. Elle habite en ville, une maison de six pièces : cuisine,
salle de bain, chambre des parents, chambres des enfants et salon.
Il est huit heures moins le quart. Elle va dans la salle de bain pour se coiffer
et s 'habiller.
Puis dans la cuisine, elle sort un bol, des céréales, un verre
et du jus d 'orange.
A huit heures et quart, sa mère l 'emmène à l 'école
en voiture. Chantal va jouer au loup avec Amélie et Coralie. La sonnerie
retentit : on va se ranger. Les maîtresses ou les maîtres appellent
leurs élèves. Les maîtresses s 'appellent Amandine, Sophie
et Solange, les maîtres Valentin, Pierre et Jean. Amélie va chez
Antoine, Coralie chez Amandine et Chantal chez Solange.
Chantal va s 'asseoir dans la classe.
Le matin, on fait des maths, du français et de la conjugaison.
On va manger. Chantal, Coralie et Amélie vont à la cantine.
Après le repas, toutes les trois vont jouer sur la structure.
Après la récréation, on va faire de la chorale avec Pierre,
puis du sport avec Sophie et de l 'anglais avec Valentin.
Le soir, Chantal va avec Amélie et Coralie acheter des Diddl. Puis
toutes les trois vont faire des jeux dehors. La pluie commence à tomber.
Amélie rentre chez elle pendant que Coralie et Chantal vont chez Chantal
échanger des Diddl.
A sept heures, Coralie rentre chez elle. Chantal va se laver, puis toute la
famille mange devant la télévision.
A neuf heures, Chantal va au lit.
Ainsi se finit sa journée.
Agathe
Une petite fille, Chantal se
lève. Elle habite un immeuble qui est en lévitation au dessus
d 'un autre immeuble .
Dans cet immeuble, il y a une salle où il y a une patinoire, mais il
peut y avoir une piscine à la place.
Dans l 'appartement, il y a une cuisine, une salle de bain, un salon, une
chambre des parents et une chambre d 'enfant.
Chantal va dans la cuisine. Elle s 'approche d 'une machine, appuie sur plusieurs
boutons : un bol sort avec des céréales et un verre de jus d
'orange. Chantal emporte tout ça dans sa chambre. Elle dit : «
lumière ! » et la lumière apparaît. Elle dit «
chaîne un ! » et la télévision s 'allume sur la
chaîne un. A huit heures, Chantal dit : « cartable ! » et
son cartable arrive. En partant, elle dit : « toutes lumières
éteintes ! », elles s 'éteignent.
Dehors, l 'attend un bus qui vole. On appelle ça un « aérobus
». A huit heures, elle arrive à l 'école.
Chantal rejoint son amie Amélie.
« On va jouer sur le toboggan ! » propose Amélie.
« Oui ! » répondit Chantal.
Elles montent sur une échelle qui se tient droite toute seule. Elles
s 'assoient sur le dernier barreau et se laissent glisser mais ne tombent
pas. C 'ést un toboggan avec le glissoir invisible. Puis les filles
vont à un endroit où il y at une balançoire avec un siège
invisible.
Une sonnerie retentit. Chaque enfant va dans une cabine. « Bonjour »
dit l 'ordinateur. Les enfants font tout ce qu 'il faut faire. De temps en
temps, un maître passe. Quand les ordis sont en panne, c 'est l 'électricien
qui vient.
A midi, l 'ordinateur donne un pique- nique à chaque enfant.
Le soir, Chantal prend l 'aérobus. Sa nounou qui est un robot, l 'attend
sur le pas de la porte.
Chantal va jouer sur la télé qui fait ordinateur. A huit heures,
une cage de plexiglas entoure Chantal. De l 'eau lui tombe sur la tête,
et des mains la savonnent. L 'eau revient, puis la cage disparaît. Chantal
se met en pyjama. Elle va dans la cuisine. Le repas est prêt. A dix
heures, elle va au lit et s 'endort.
La
maîtresse qui marchait
à quatre pattes
Il était une fois, une ville perdue
dans un canton perdu, dans un département perdu, dans une région
perdue, dans un pays perdu, dans un continent perdu, dans une terre perdue.
Donc, dans cette ville perdue, le rire n 'existait pas. L 'atmosphère
était très tendue.
Un jour, une jeune femme arriva.
Cette femme n 'était pas pareille aux autres, car elle marchait à
quatre pattes.
C'était une maîtresse.
Dans la ville, tout le monde la regardait bizarrement . Tout le monde la traitait
de « vieille fille ».
Mais la maîtresse s 'en fichait.
Le jour de la rentrée arriva.
En voyant la maîtresse, les enfants rigolèrent, mais les parents
les grondèrent.
Les élèves rentrèrent dans la classe.
La maîtresse écrivit sur le tableau son nom et son prénom
et dit :
« Appelez-moi Cunégonde !
- Quoi ? demandèrent les enfants.
- Cunégonde ! répondit-elle. »
Les enfants commencèrent à rigoler et trouvèrent la maîtresse
assez drôle.
« Ouvrez-votre cahier du jour et notez : « histoire drôle
» , expliqua Cunégonde, et inventez-en une. »
La journée se passa dans la joie et la bonne humeur.
Le soir, les enfants rentrèrent chez eux et trouvèrent un clown
en papier dans leur cartable.
Les mois passèrent, les enfants rigolaient de plus en plus.
Un jour, un élève de la classe, Jean-Pierre, dit :
« J 'aimerais bien aller chez Cunégonde !
- Nos parents ne voudront pas !
- Si nous entrions comme des voleurs !
- D 'accord ! »
Le soir même, les enfants y allèrent. Ils entrèrent dans
la maison par une fenêtre.
La maison était très rigolote et l 'atmosphère détendue.
Soudain, ils entendirent :
« Que faites-vous chez moi, bandes d 'enfants sérieux ?
- Cunégonde ! dirent les enfants.
- Eh oui. Que voulez-vous ?
- Ton histoire.
- Mon histoire ?
- Oui.
- Bien. Or donc, il était une fois, une ville pas perdue, dans un canton
pas perdu, dans un département pas perdu, dans une région pas
perdue, dans un pays pas perdu, dans un continent pas perdu, dans une terre
pas perdue.
Dans cette ville, il y avait une rue qui s 'appelait « chat couleur
». Elle s 'appelait ainsi car y habitait un chat multicolore. Dans cette
rue, les maisons étaient de différentes couleurs : une était
bleue à pois violets, une verte à pois roses, une marron à
pois noirs, une jaune à pois rouges &
Dans la maison bleue à pois violets, habitait une jeune femme, Françoise.
Un jour, elle décida de déménager dans une ville perdue
dans un canton perdu, dans un département perdu, dans une région
perdue, dans un pays perdu, dans un continent perdu, dans une planète
perdue.
Elle arriva dans cette ville, mais à son approche, elle sentit l 'atmosphère
sinistre et très tendue. Donc elle voulue détendre l 'atmosphère
et pour ça, elle dut marcher à quatre pattes, s 'appeler Cunégonde,
et faire tout ce que vous savez. Ça marcha ! »
Quelques mois plus tard, la ville sombra
dans le rire.
Deux ans après, Françoise se maria avec un chimiste. Il inventa
la potion du rire qui ne se vendit pas trop, et une autre potion qui transformait
un rat triste en un rat content et de trois couleurs.
Ils eurent deux enfants : l 'un était très joyeux et l 'autre
avait un nez rouge. Quand il fut grand, l 'enfant au nez rouge devint très
sérieux.
Françoise eut l 'idée de devenir une femme qui détendait
l 'atmosphère dans les villes.
HAIKUS
Dans la vallée
Les fleurs s'ouvrent
Le soleil viendra
Le
ruisseau qui chantonne
Passe sous un chêne
Où une pie Jacasse
Les aventures de Caroline
Dans la grande ville de Tamargas, en Angleterre,
vivait Caroline, une jeune fille de bonne famille.
Ses parents possédaient une belle villa : la Rose Bleue (en français).
La maison avait quinze grandes pièces, un jardin de dix hectares ;(ils
louaient cinq hectares à un fermier, les cinq autres étaient
occupés par des chevaux. Il y en avait trois, un noir, un blanc et
un marron.)
Ce jour-ci, on était le 1er
janvier 1965.
Une grande fête était organisée chez les Duval (les parents
de Caroline ). Sa mère s appelait Marie et son père Jean. Caroline
n aimait pas les fêtes organisées par ses parents. Pour l occasion,
la mère de Caroline voulut que sa fille porte une belle robe rose à
manches courtes et qu elle ait des anglaises. Caroline n aimait pas trop
porter la robe rose.
« Maman, pourquoi dois-je porter cette robe rose ? Je préfère
la bleue.
-Ecoute, tu portes toujours la bleue pour ton anniversaire, il faut que tu
changes ! »
Le jour anniversaire de Caroline était le premier janvier.
Pour son anniversaire, Caroline eut un magnifique cheval (blanc à la
crinière noire), une robe bleue (manches longues, col en décolleté),
un chapeau bleu, un collier et une bague, de l argent, une poupée,
un chaton (tout noir et tout doux) et un livre ( les malheurs de Sophie).
Le lendemain, Caroline alla voir ses chevaux. Mais à sa grande surprise,
dans son gigantesque champ, il n y avait pas de chevaux, rien que de l herbe.
Elle alla raconter tout cela à ses parents. Jean prévint la
police. Caroline alla voir dehors. Soudain, elle vit passer un garçon
étrange sur un cheval noir. Caroline dit :
« Bonjour, comment t appelles-tu ?
-Je m appelle Martin ! »
Il fit tourner le cheval pour pouvoir voir Caroline .
Celui-ci se rua sur Caroline comme faisait Filou (le cheval de la fille).
Elle remarqua la blessure à la jambe gauche et cria :
« C est Filou, tu me l as volé !
-Doucement, je ne l ai pas volé : ce matin, j allais au marché
avec mes parents. Je vis alors un homme chauve vendant quatre chevaux, un
noir (que tu appelles Filou), un blanc, un marron et un blanc à la
crinière noire. Alors mon père m acheta le noir. Puisqu il
est à toi, je te le rends.
-Allons au marché reprendre les trois chevaux qui restent proposa Caroline.
-D accord ! »
Arrivés au marché, il ne restait qu un cheval (le blanc a crinière
noire).
« Voleur !cria Caroline .
-Mais c est la fille Duval !déclara le grand agent de police.
-Oui, et cet homme m a volé mes chevaux, j en ai récupéré
un, et l autre est devant vous, et deux ont été vendus.
-Reprends ton cheval, moi je vais arrêter l homme . »
Caroline et Martin rentrèrent chez eux.
Le lendemain, Martin et Caroline allèrent au commissariat. Le policier
apprit aux jeunes que les chevaux étaient partis à destination
de la France, l un pour Bordeaux, l autre pour Marseille. Martin et Caroline
allèrent à la Rose Bleue. Caroline expliqua tout ça à
ses parents, et dit :
« Je veux aller chercher mes chevaux.
-Je veux y aller aussi ! cria Martin
-Toi Martin, va demander à tes riches parents et toi, Caroline va à
la police pour demander un certificat de vol.
-D accord ! » répondit Caroline .
Elle alla au commissariat et Martin demanda à ses parents.
A six heures dix, Caroline et Martin
firent leurs bagages.
Ils prirent les deux chevaux.
Ils partirent à six heures du matin pour Bordeaux.
Ils arrivèrent à sept heures. Ils demandèrent où
se trouvaient la maison des Devers, car le voleur avait mentionné ce
nom.
Le jeune homme à qui Caroline et Martin avaient posé la question
leur répondit qu ils habitaient 5 rue de Paris.
Les deux jeunes enfants allèrent à l endroit indiqué.
Ils trouvèrent une grande maison, assez jolie, je dois dire. A côté
de la noble demeure, il y avait un champ d au moins trois hectares.
Caroline reconnut son cheval blanc.
Caroline et Martin allèrent sonner.
Une très jeune femme leur ouvrit.
« Bonjour, que voulez-vous ? demanda la femme.
-Madame, voilà, le cheval que vous avez là est à moi
! expliqua Caroline.
-Comment ? Bon, allons parler de ça au salon. »
La dame les emmena dans une grande salle.
Caroline raconta son histoire à la belle dame et montra le papier du
commissariat.
« Puisque c est ton cheval, je te le rends. »
Caroline et Martin allèrent avec les trois chevaux à Marseille.
Puis ils demandèrent où se trouvait la maison des Dupont.
Le jeune homme leur indiqua la maison.
Les deux enfants allèrent sonner chez les Dupont.
Un homme ouvrit la porte.
Comme d habitude, elle raconta qu on lui avait volé les chevaux et
montra le papier de la police et l homme rendit le cheval à Caroline.
Martin et Caroline rentrèrent avec les quatre chevaux.
Caroline et Martin sont devenus amis pour la vie.
La princesse Vol au vent
Dans une grande
ville du Moyen Orient, vivait une très jolie princesse que tout le
monde surnommait : « Vol au Vent ».
La princesse avait une beauté plus qu humaine. Elle avait de longs
cheveux noirs étincelants. On la surnommait ainsi car, quand la princesse
montait à cheval, ses longs cheveux volaient au vent. Elle s appelait
en réalité Neyla. La jeune fille avait un caractère susceptible.
Ce mois-ci, c était l anniversaire de Neyla: elle allait avoir dix-neuf
ans. Ses parents avaient organisé une grande fête. Pour l événement
était prévu un lâcher d oiseaux, un banquet et un bal.
Le jour de l anniversaire arriva. Tout se passa comme prévu. Après
le bal, le père de la princesse fit une déclaration :
« Tous ceux qui veulent épouser ma fille doivent se présenter
demain au château à 15 heures. »
Le lendemain, à 15 heures, une foule étonnante de personnes
se présenta au château. La princesse regardait la scène,
écSurée. Le roi éliminait vite tout candidat :
« Pas assez joli, trop bête, pas assez riche, etc. »
Cela dura pendant deux jours. Le roi aperçut enfin un homme : joli,
riche, élégant. (Bon, il était très bête,
mais le roi s en fichait.) Le roi fit venir sa fille. Quand elle eut traversé
l immense palais (ce qui prit un quart d heure), le roi présenta
le magnifique prince.
« Il est duc de Ployen, son père est riche marchand, il a une
entreprise à Marseille, à Bordeaux, à Saint-Nazaire etc.
»
Le roi n eut pas besoin de finir la présentation, car la princesse
se rua vers les écuries, sella son cheval et partit au triple galop.
Le roi était à peine revenu de sa surprise que Vol au Vent était
déjà sortie du palais. Le roi désespéré,
amena le prince dans ses appartements.
Pendant ce temps, la princesse était arrivée devant un village.
Tout le monde salua Vol au Vent. Une heure après, la princesse retourna
au palais. Le roi voulu s entretenir avec sa fille.
« Ma fille, pourquoi ne veux-tu pas de ce prince ? Il est pourtant bien
!
- Tu veux vraiment que je te dise ?
- Oui !
- Bien, il m énerve. À chaque fois que je le vois, j ai envie
de lui donner un coup de pied. Et puis, il est bête, il fait son intéressant.
- Mais ce n est pas vrai ma fille ! Tu es idiote car ce prince est très
bien !
- Merci Monsieur le Roi, mais votre fille n est pas super bien, alors je
pars ! interrompit le prince qui avait écouté la conversation.
- Tu es fière de toi, ma fille ?
- Oui, mon père. »
Sur ces mots, la princesse s en alla.
« Comment faire ? » se lamenta le roi.
Deux jours plus tard, le roi remit en marche la file de personnes qui voulaient
se marier avec Neyla. Bien entendu, deux seulement furent retenues. Comme
la dernière fois, le roi fit appeler sa fille. Il commença la
présentation, mais Neyla se rua vers les écuries, monta sur
son cheval et partit vers le village.
Arrivée là-bas, elle s arrêta. Une voix se fit entendre
:
« Que vous a-t-on fait pour que vous veniez au triple galop ?
-Rien, mais sachez que je suis la &
- &princesse, je sais, dois-je vous appeler Altesse ?
-Suffit ! Votre nom !
-Xavier Marté. Paysan. Pauvre. Ne sais pas lire ni écrire. Voilà,
je me suis présenté. Si vous regardez bien, bien des fois vous
me verrez dans le château en train de vous servir les plats.
-Bien le bonsoir, car je rentre. »
Le lendemain matin, on frappa à la porte de la chambre de Vol au Vent.
« Entrez ! »
Un homme s avança dans la chambre. Il portait un plateau avec le déjeuner.
« Xavier !
- Bien vu ! »
Xavier posa le plateau.
« Bonsoir, et à bientôt. Je crois que votre père
veut que vous soyez là quand il choisira un prince !
-D accord ! répondit la princesse. »
Peu de temps après, elle mit sa robe la plus belle et vint voir son
père. Le roi fit entrer les prétendants.
Au bout de quatre heures seulement, un prétendant fut retenu. Un quart
d heure plus tard, plus personne n était dans la grande salle à
part le roi, sa fille, le prince et deux gardes. Le prince commençait
à croire que plus personne ne se présenterait. Puis tout à
coup, un jeune homme entra.
Personne ne le connaissait, sauf la princesse car c était Xavier.
Le roi le regarda bizarrement, puis dit :
« Présentez-vous , enfin !
-Je mappelle Xavier, je suis paysan, ma présentation n est pas très
longue, mais voilà !
-Vous n êtes pas riche ?
-Bien sûr que non !
-Alors voilà, au revoir !
-Pourquoi ? s affola, indignée, Neyla.
-Ma fille, enfin !
-Répondez à ma question, mon père.
-Que veux-tu dire ?
-Je veux dire que même s il est dépourvu d argent, il a le
droit de se présenter.
-Qu est ce que ça signifie ?
-Je crois que c est simplement le prétendant que je préfère
!
-Voudrais-tu dire que tu as trouvé un époux !
-Parfaitement, mon père ! »
Le prince qui avait été choisit, commença à rager
et dit :
« Comment ! cet homme n est qu un paysan et il veut épouser
une magnifique princesse ! C est révoltant !
-C est ma fille qui choisit, mon chère prince ! »
Sur ces mots, il s en alla. Le roi voulu faire les noces pour le soir. Mais
Neyla voulait les faire pour le lendemain.
Le matin suivant, Neyla trouva une très belle robe : blanche, de la
dentelle sur le bas, un voile pour mettre sur la tête. Ainsi vêtue,
les cheveux détachés, la princesse était magnifique.
De son côté, Xavier était vêtu d un pantalon violet,
d un haut violet, de chaussures noires et coiffé d un chapeau bleu.
Tout le monde préparait la fête. On repeignait les salles. On
décorait magnifiquement les jardins. De leur côté, les
cuisiniers s activaient pour préparer les repas : légumes,
faisans, perdrix, dindes et tout les gibiers possibles et en dessert une superbe
pièce montée.
Le roi fit la liste des invités.
À une heure, la salle était bondée.
Le futur alla voir le roi et tout deux entrèrent dans la salle.
On fit chercher Neyla.
Mais la gouvernante arriva, une lettre à la main.
Le roi prit la lettre et lut :
« à Monsieur le Roi,
Votre fille est entre mes mains, elle ne vous sera rendue que si
Vous déposez 40 milles pièces devant mon château demain
à une
Heure du matin.
Rocman, l avare
-Qui est Rocman l avare ? demanda
Xavier.
-C est un homme terrible qui est avare ! Les terres ne
l intéressent pas, mais l or, imaginez !
-Je vais essayer de délivrer la princesse, expliqua le prince,
mais pourriez-vous me fournir une armure, car je n en ai
pas ?
-Bien entendu ! »
Pendant ce temps, dans le château de Rocman l avare, la princesse
était enfermée dans une cellule. Elle cherchait en vain une
sortie, mais n en trouvait pas.
Au château, Xavier montait sur le cheval du roi et galopait vers la
sortie. Il galopa à travers des champs, des vallées et des plaines,
pour arriver devant un château tout en or. La muraille était
en or, le donjon aussi.
« C est donc ça, le château de Rocman l avare
! Je croyais qu il serait lugubre ! Bon ! Ne perdons pas de temps !
»
Il commença à escalader la muraille, assomma un garde et le
cacha. Puis, il commença à escalader le donjon et arriva au
cachot. Il vit Neyla dans la prison. Il prit une corde qu il avait sur
l épaule, l accrocha à un barreau et tira. Le barreau
céda, montrant un trou. Attiré par le bruit, Rocman arriva au
cachot en deux minutes. Il ouvrit quinze cadenas en quinze minutes. Pendant
dix minutes, Xavier élargit le trou. Neyla essaya de passer, mais elle
passait à peine. Xavier continua à ouvrir pendant cinq minutes.
Neyla commença à passer, mais à ce moment-là Rocman
ouvrit la porte. Neyla passa juste à temps. Rocman sonna alors l alarme.
Tous les gardes encerclèrent le donjon.
« Princesse, prenez la corde !
-D accord.
-Dépêchez-vous, les gardes montent !
-J ai fini !
-Alors, attachez-la à la poutre qui se tient au-dessus !
-Solidement ?
-Oui ! »
Jean prit Neyla dans ses bras, saisit la corde et sauta. Ils tombèrent
bien derrière les gardes. Ils coururent. Les gardes les poursuivaient.
Tous deux passèrent le portail, montèrent sur le cheval du roi
et retournèrent au château.
Le roi fut superbement content. Il remercia Xavier.
« Mon cher Xavier, s exclama-t-il, nous allons vous marier dans
une heure. Neyla et Xavier allèrent se changer.
Dans le château, nobles et paysans se rencontrèrent. Puis la
salle se tut car le futur prince entra. Deux minutes plus tard, la princesse
arriva, la question rituelle fut posée, puis on passa au banquet. Quand
le banquet fut terminé, on alla dans une grande salle et le bal commença.
Tout le monde se coucha à minuit. Le lendemain Xavier alla voir le
roi qui lui apprit à gouverner un royaume. Pendant ce temps la princesse
était en train de préparer leur future chambre.
Neuf mois plus tard, la princesse mit au monde une petite fille aux cheveux
noirs : la petite princesse était ravissante.
Elle grandit. Elle avait trois ans maintenant, Neyla était devenue
reine et Xavier roi. La jeune femme avait eu cette fois un garçon.
La vie se passait gaiement dans le château. Le prince grandit.
Mais un jour en se réveillant, la reine trouva la chambre de la princesse
vide. La reine s affola et alla prévenir le roi.
Mais la princesse était seulement partie faire un tour à cheval,
sûrement pour trouver un amoureux. La reine mit au monde un troisième
enfant.
Quand le deuxième fille avait un mois, le père de la reine mourut.
Ainsi finit l histoire ; un père mort ; un roi et une reine ;
deux princesses et un prince &
Agathe et Estelle