Une maîtresse complètement Maboul,Toquée, Zinzin ou encore Tarée.
Avez-vous déjà vu une maîtresse maboul, toquée, zinzin ou encore tarée, non je ne crois pas. Car voir une maîtresse caresser un ours polaire, au lieu de nous expliquer que c'est une espèce en voie de disparition, et que s'approcher de cette espèce est très dangereux, est une expérience très bizarre à ne pas refaire. Un jour, elle est venue en talons aiguilles, jupon, et des grands anneaux dorés (pour faire du sport)et elle a même précisé qu'elle avait un string panthère(moi, je le croyais). Soudain, un gros coup de vent est passé(on avait l'impression que ce coup de vent était venu exprès pour prouver qu'elle avait un string panthère)et en plus tout le monde l'avait vu. Moi, je me disais «purée, on peut faire du sport maintenant». Deux jours plus tard, on devait aller au centre commercial pour aider à acheter le cadeau de la mère d'Aélis(pour son anniversaire). Là à ce moment précis, je me suis dis :«là, cette fois, tu peux te mettre en talons aiguilles, jupon, et des grands anneaux dorés». Mais non elle n'est pas venue comme ça: elle était venue en scaphandre. Je n'en croyais pas mes yeux et je lui en voulais: un elle avait le dernier scaphandre de ma collection, et deux, j'etais morte de honte. Ensuite je me suis mise à crier dans ma tête « je la déteste» puis sans faire exprès j'ai crié tout fort «si vous avez envie d'être mort de honte, appelez ma maîtresse» et c'est là ou je me suis aperçue que je criais tout fort. Ce n'était pas ma maîtresse que je sentais morte de honte mais moi, alors j'ai couru m'enfermer dans les toilettes. Dix minutes plus tard, ma mère est venue me chercher au centre commercial. Le Lundi qui suivi cet incident, on avait sport, j'étais prête à lui demander pardon. Mais je l'ai vue arriver en paréo, maillot de bain, tong, serviette et parasol. La seule plage des environs est Port Beach. Je la détestais.
J'étais prête à me faufiler, hors de la cour de l'école. Mais le directeur m'a surprise (je dois dire haut la main). Il allait m'emmener dans son bureau. Moi je ne faisais que de me mordre les ongles. Le directeur me dit «t'essayais de filer en douce, hein?».
De mon côté, cela ne ne s'arrangeait pas: Master (mon chien), est entré dans la cour de récré, et en aboyant en plus, comme il me voyait suivre le directeur. J'étais morte de trouille. Je croyais que j'étais renvoyée. Soudain, je sentis, une main sur mon épaule. Je me suis retournée. C'était madame Rigolatas (mon institutrice) elle m'a dit «Alicia, tu viens, on va visiter la chocolaterie»